Ces deux événement ce sont déroulé dans un silence «assourdissant» des ministres de la République. Sans grands fastes qui caractérisent pareils rendez-vous, le rideau est tombé hier sur les sessions du printemps des deux chambres du Parlement: le Sénat et l'APN. Le Conseil de la nation a clôturé hier sa session de printemps 2009 lors d'une séance plénière présidée par Abdelkader Bensalah, président du conseil. La cérémonie de clôture s'est déroulée en présence du président de l'APN, Abdelaziz Ziari, du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et des membres du gouvernement. Le président du Conseil de la nation a estimé que la session de printemps 2009 était fondamentalement «une session politique». Elle est considérée, a-t-il dit, comme «un nouveau départ sur la voie du processus d'application de la carte globale de l'opération de renouveau national engagée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, depuis 1999». De même que la session de printemps de l'Assemblée populaire nationale (APN) qui a été clôturée également hier lors d'une séance plénière présidée par Abdelaziz Ziari, président de l'APN. Ces deux événements se sont déroulés dans un silence «assourdissant» des ministres de la République sur les événements qui marquent l'actualité nationale et internationale, notamment à propos de l'affaire de l'assassinat des moines de Tibhirine qui a défrayé la chronique. Le président de l'Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, a effleuré la polémique sur l'affaire des moines de Tibhirine. Dans son discours qu'il a prononcé hier à la clôture de la session de printemps de l'APN, M.Ziari a mis en valeur les efforts de l'Armée nationale populaire (ANP) et des forces de sécurité en ce moment précis. «Il y a des parties qui ne veulent pas la stabilité de l'Algérie et tentent avec tous les moyens de ressusciter la polémique du "qui tue qui". La déclaration du troisième homme de l'Etat est une réponse directe aux attaques des responsables français.» Nadia BENAKLI