, Une étude vient de révéler que la spoliation des richesses naturelles au Sahara Occidental par les autorités marocaines avec la complicité de sociétés européennes dépassait les 100%, notamment en matière de pêche, d'exploitation du phosphate et l'exploration de pétrole et minerais. Une complicité possible aussi grâce au soutien de Paris et à la position ambiguë de Madrid vis--à-vis de l'occupation du Sahara Occidental par le Maroc, en opposition au droit international. L'étude de l'ingénieur sahraoui, Dr Ghali Zoubir, spécialiste en géologie et pétrole indique que 72% des ressources halieutiques sont pêchées par les navires marocains dans les eaux territoriales sahraouies. L'étude a révélé aussi une exploitation «abusive» des ressources halieutiques sahraouies par l'administration de l'occupation marocaine. La moyenne d'exploitation des ressources halieutiques, selon cette même étude, «a dépassé les 12% entre 2000 et 2004 générant un profit de 2,3 milliards USD par an» au Trésor de l'occupant marocain. Devant cet état de fait, l'étude tire la sonnette d'alarme «contre une véritable catastrophe écologique par la disparition de certaines espèces de grande valeur économique et biologique». Il convient de rappeler que l'accord entre l'UE et le Maroc contesté, pourtant, par bon nombre d'ONG et de parlementaires européens de par son illégalité a été renouvelé pour quatre années contre 144 millions d'euros versés par l'UE au Maroc permettant à environ 119 navires européens dont 100 espagnols de pêcher dans les eaux marocaines en incluant aussi les eaux sahraouies. Soulignant dans son étude qu'à la spoliation des ressources halieutiques, le secteur des mines des territoires sahraouis sous occupation marocaines n'est pas en reste. Le Maroc a eu hisser sa production de phosphate de 11% du fait de sa politique coloniale faisant fi du droit international s'agissant d'un territoire inscrit dans les annales onusiennes en tant que question de décolonisation. Appelant à soutenir les efforts consentis par l'Observatoire international de la protection des ressources sahraouies, le chercheur a insisté sur l'impératif de prendre des mesures concrètes et plus efficaces pour protéger ces richesses par la primauté du respect du droit international. Cela d'autant plus au vu de la mobilisation internationale en faveur du respect du droit et de surcroît à quelques jours de la tenue du sommet UE-Maroc. Celui-ci qui, en plus de la consolidation du statut avancée du Maroc au sein de l'Union européenne, aura à persister dans son exploitation les ressources du Sahara occidental. Ceci en opposition aux lois et règles en vigueur selon la législation internationale et dont la primauté de la force du droit sur le droit de la force et des accointances politiques est de mise.