Cette année, la journée de l'arbre est placée sous le thème «Un enfant, une école, un arbre, un double cadeau pour la nature et l'enfance», mais les enfants auxquels elle est dédiée seront en vacances. Cela ne les empêchera certainement pas de participer aux actions de plantation d'arbres à l'initiative de la DGF. Depuis le lancement en 2000 du plan national de reboisement (PNR), une superficie de 460 000 ha a été plantée d'arbres, dont 159 289 ha avec des arbres fruitiers. Quelque 40 % de cette superficie reboisée se trouvent dans les wilayas de Naâma et d'El-Bayadh, particulièrement menacées par la désertification. Il est prévu d'arriver au rythme de 100 000 ha/an sur les cinq prochaines années. Il s'agit pour la DGF d'atteindre un taux national de boisement de 11 à 13 %. La DGF a réactivé le barrage vert en lançant une opération d'extension sur 100 000 ha pour les cinq années à venir. La démarche de la DGF vise à faire participer la population selon les principes de la politique de renouveau rural, conformément à la nouvelle mission qui lui a été confiée en juillet 2008, de coordination de la mise en œuvre des projets de proximité de développement rural intégrés (PPDRI), au niveau de localités ou de communes. Après le 21 mars, c'est le 22 mars, Journée mondiale de l'eau. Le thème de cette année a trait à la qualité de l'eau : «De l'eau propre pour un monde sain». Dans son message publié à cette occasion, Mme Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO, a dressé un constat sans complaisance des problèmes vécus par les pays sous-développés : «Plus de 2,5 milliards de personnes vivent sans installations sanitaires suffisantes. On estime à 884 millions le nombre de personnes qui n'ont pas accès à une eau de boisson salubre, la plupart se trouvant en Afrique. Chaque année, environ 1,5 million d'enfants meurent de maladies transmises par l'eau. La dégradation de la qualité de l'eau des rivières, des fleuves, des lacs et des nappes souterraines a des répercussions directes sur les écosystèmes et la santé des êtres humains. Une telle situation représente une terrible tragédie humaine, et un obstacle majeur pour le développement. Avec les maladies liées à l'eau et les difficultés financières supplémentaires qu'elles impliquent, les chances qu'ont les familles pauvres de donner une éducation à leurs enfants se réduisent. La génération suivante se trouve ainsi privée de la possibilité d'améliorer ses propres conditions de vie et de briser le cycle de la pauvreté et de la misère dans lequel elle se trouve enfermée.» C'est le 22 décembre 1992 que l'Assemblée générale des Nations unies adopta sa résolution proclamant le 22 mars de chaque année La Journée mondiale de l'eau a commencé à être célébré en 1993, à la suite d'une résolution adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies, le 22 décembre 1992. Cette résolution invitait les États à marquer cette journée, selon les particularités locales, en organisant des actions de sensibilisation du public (publications, diffusions de documentaires, conférences, tables rondes, séminaires, expositions,…) à l'importance de la conservation et du développement des ressources en eau. Enfin, le 23 mars, c'est la Journée météorologique mondiale organisée chaque année autour d'un thème particulier choisi par l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Cette année, la Journée météorologique mondiale a pour thème «60 ans au service de votre sécurité et de votre bien-être». La Journée météorologique mondiale commémore l'entrée en vigueur, le 23 mars 1950, de la Convention de l'OMM portant création de l'Organisation. L'OMM est devenue une institution spécialisée du système des Nations unies en 1951.