Vendre le singe Le sinistre sioniste des Affaires «douteuses» a annoncé récemment que le président de l'Autorité autonome, Mahmoud Abbas, avait souhaité le renversement du Mouvement de la résistance islamique de la Palestine, Hamas. «Doberman» a dit, lors d'une interview avec un quotidien israélien, qu'Abbas avait incité le régime sioniste, lors de l'attaque en 2008 contre Ghaza, à renverser le pouvoir du Hamas avant de retourner sa veste en accusant l'Etat juif de crimes de guerre. Qu'en est-il pour Abbas ? Lui qui semble avoir goûté à la soupe aux lentilles qu'Olmert, l'autre criminel sioniste lui avait offert dans un dîner «intime» ? Il a démenti ces allégations, bien évidemment, en accusant le régime sioniste de vouloir diviser les Palestiniens. Dans ce cas, devrions-nous croire qu'il n'existe aucune division au sein des politiques palestiniens ? Ou alors, essaye-t-on de vendre le singe et de se moquer de l'acheteur ? En attendant le prochain «Soumis» Le secrétaire général de l'Assemblée législative palestinienne, Mahmoud al-Ramhi, a critiqué l'insistance des chefs d'Etat arabes sur le plan de compromis arabe, ce qui témoigne, d'après lui, de leur faiblesse ainsi que de l'absence d'autres options remplaçant ce plan. De même, le porte-parole du Djihad islamique de la Palestine, Ahmad al-Madlal, a durci le ton contre les faibles décisions des autorités arabes pour dire qu'en raison de l'alignement de ces dernières sur les objectifs américains, il semblait impossible d'avoir une approche permettant de faire face au plan des sionistes pour la judaïsation d'Al-Qods, le blocus de Ghaza, l'offensive contre la Cisjordanie et le massacre des Palestiniens. En s'engageant à normaliser leurs relations avec le régime sioniste en échange d'un retrait définitif des territoires occupés en 1967, les Etats arabes n'avaient-ils pas jeté leurs atouts en pâture aux charognards ? Et pourtant, ils disposaient de nombre d'atouts pour confronter l'ennemi sioniste, entre autres, faire sortir le plan arabe de l'ordre du jour de leurs travaux, fermer les ambassades d'Israël sur leurs territoires, faire pression sur les Etats-Unis et menacer les intérêts du régime sioniste. Il y avait eu des différends sur les modalités de contrer les agressions sionistes contre Al-Qods. Certains pays se sont contentés de la publication de communiqués et de simples appels à la communauté internationale tandis que d'autres ont demandé l'adoption d'un plan arabe pour empêcher le maximalisme du régime occupant sioniste. A l'image des sommets précédents, il semble que rien n'a évolué. Le régime sioniste peut continuer sa boucherie en Palestine, et les arabes devront réfléchir longuement pour organiser un sommet au sens propre. En attendant le prochain «Soumis» ?