,Au deuxième jour du sommet sur le nucléaire à Washington, un sommet voulu par le président américain, Barack Obama, la cinquantaine de pays participants vont débattre de la question de la protection des sites de production et de stockage de matériaux militaires. Il s'agit d'éviter que ces combustibles dangereux ne tombent entre les mains des groupes terroristes. Un objectif partagé par la France même si Nicolas Sarkozy a rappelé la spécificité française en matière de défense stratégique. Le dîner du 12 avril, en ouverture du sommet, était consacré à l'identification des menaces liées au terrorisme nucléaire. Un dîner restreint aux chefs de délégation. Rien n'a donc filtré des conversations. Hier, au cours des deux réunions de travail, il sera question des moyens de sécuriser les stocks de matières fissiles, de protéger les stocks d'uranium enrichi et de plutonium, les deux ingrédients qui peuvent servir à fabriquer la bombe, de manière à éviter qu'ils ne tombent entre des mains mal intentionnées. Selon les estimations des experts, il existe sur la Planète, réparti dans une quarantaine de pays, de quoi fabriquer l'équivalent de 120 000 bombes atomiques. Le terrorisme nucléaire est la principale menace actuellement, a répété ces derniers jours Barack Obama. Le sommet de Washington a, donc, pour objectif d'éloigner cette menace. Barack Obama a d'ailleurs salué la décision annoncée, lundi, par l'Ukraine, de se séparer de son stock d'uranium enrichi, 90 kg au total. Le même jour, le Canada et le Chili ont, également, affirmé vouloir confier leur uranium aux Américains, là aussi par mesure de sécurité, pour éviter qu'il ne puisse être volé ou intercepté par des terroristes.