Il «sera l'occasion de s'engager en faveur de mesures spécifiques afin de sécuriser les matériaux nucléaires». Le président américain Barack Obama sera l'hôte la semaine prochaine d'un sommet visant à écarter la menace du terrorisme nucléaire, un rôle qui devrait marquer sa tentative la plus audacieuse à ce jour pour exercer un véritable rôle d'entraînement mondial. Le sommet, qui réunira les représentants de 47 pays à Washington lundi et mardi, sera le plus grand rassemblement international depuis des décennies dans la capitale américaine. Il a pour objectif d'obtenir de la part des principales puissances l'assurance qu'elles lutteront pour empêcher le vol, le commerce et la contrebande de matériaux nucléaires pouvant servir à fabriquer des bombes «sales». L'administration américaine a pris acte jeudi soir de la décision du Premier ministre israélien, Benjamin Netan-yahu, de ne pas assister au sommet sur la sécurité nucléaire prévu lundi et mardi à Washington en présence de 47 dirigeants mondiaux. «Le gouvernement israélien nous a informés que le Premier ministre Netanyahu ne serait pas en mesure de participer au Sommet sur la sécurité nucléaire et que le vice-Premier ministre, Dan Meridor, conduirait la délégation israélienne», a fait savoir le porte-parole du Conseil de la sécurité nationale, Mike Hammer. La décision de M.Netanyahu avait été annoncée un peu plus tôt par des responsables du gouvernement israélien, alors que les Etats-Unis et Israël ont traversé ces dernières semaines une grave crise provoquée par l'annonce de constructions de logements à Jérusalem-Est, dont l'annexion n'est pas reconnue par la communauté internationale.