, Le Président de la République arabe sahraouie démocratique et secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a rappelé, au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, que le problème du Sahara occidental est un problème de décolonisation devant être régler conformément à la doctrine de l'ONU en la matière. En déplacement à New York, au siège de l'ONU , le Président sahraoui s'est entretenu avec M. Ban Ki-Moon, à la veille de la réunion du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental. Une rencontre durant laquelle il a rappelé au Sg de l'ONU que «le problème du Sahara occidental est un problème de décolonisation» ajoutant que «c'est sur cette base qu'en 1990, le Conseil de sécurité a créé la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental (MINURSO) d'ou l'établissement d'un cessez-le-feu» entre le Front polisario et l'occupant marocain. Ceci en prévision de «la tenue d'un référendum d'autodétermination pour permettre au peuple sahraoui de choisir entre l'indépendance ou l'intégration au Maroc», a précisé M. Abdelaziz à M. Ban Ki-moon. Soulignant à son interlocuteur au courant de son entretien avec le responsable onusien «que ce sont là les termes du contrat nous unissant avec l'ONU et qu'il appartient à cette dernière de les respecter scrupuleusement» , a précisé le secrétaire général du Front Polisario. M. Abdelaziz a ajouté que «seul le respect de la volonté démocratiquement exprimée du peuple sahraoui, à travers un référendum libre et régulier, est à même de mettre un terme au conflit». Suite à quoi, le Président a soulevé la question des «violations» par l'occupant marocaindes droits de l'homme des Sahroouis dans les territoires du Sahara occidental encore sous occupation marocaine et de rappeler «la nécessité d'inclure cette question dans le mandat de la MINURSO». Sollicitant à cet effet l'intervention du secrétaire général de l'ONU en vue de «sauver la vie des 38 détenus politiques sahraouis en grève de la faim illimitée depuis plusieurs semaines» et d'exiger « leur libération ou de leur garantir un jugement équitable et transparent».