«Ce congrès vise deux objectifs : l'échange des connaissances et des expériences en matière de médecine légale et l'étude de la possibilité de mise en place d'un comité des experts en médecine légale en cas de catastrophes naturelles», explique le Pr Madjid Bessaha, président de la Société algérienne de médecine légale, lors de l'ouverture officielle, hier, de la 4e Conférence internationale de l'Organisation des pays islamiques de médecine légale, de la 5e réunion de l'Union arabe de la médecine légale et de la 10e Journée médico-judiciaire algérienne, à l'hôtel Hilton d'Alger, en présence du Dr Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger. Ce congrès international, qui prendra fin aujourd'hui, a réuni des médecins légistes de plusieurs pays arabes et islamiques, en l'occurrence l'Iran, l'Irak, la Tunisie, la Palestine, la Turquie et bien d'autres venus de pays développés tels que la Norvège, l'Allemagne et les USA, ainsi que le Pr Vieira, président de l'Organisation des médecins légistes des pays de la Méditerranée. Les thèmes débattus tournaient autour des sciences de l'empreinte génétique dans le domaine de la recherche médicale et de la criminalistique, et le degré d'utilisation de cette nouvelle technique dans les pays arabes et islamiques. Il a été aussi question des sciences criminalistiques et des techniques de gestion de la scène de crime, les fléaux sociaux et judiciaires à propos de la violence contre les femmes et les enfants, la question de l'avortement, et la toxicologie et l'éthique de la médecine. Les participants à ce congrès que l'Algérie a abrité durant deux jours se sont entendus à fournir des efforts en matière de développement des sciences de la médecine légale dans les pays arabes et islamiques par la mise en place de toutes les ressources matérielles et humaines dans ce domaine. Il ont aussi décidé de créer un comité de médecins légistes des pays arabes et islamiques spécialisé dans l'empreinte génétique la médecine des catastrophes, pour intervenir en cas de cataclysme touchant l'un de ces pays, et le développement de la recherche scientifique dans le domaine de la médecine légale avec l'échange des expériences entre les pays arabes et islamiques.«Ce congrès a été une occasion pour nos confrères légistes des pays arabes et islamiques pour débattre sur les problèmes médico-légaux et aboutir à la création des comités scientifiques communs pour traiter les fléaux sociaux dans ces pays», dira le Pr Rachid Belhadj, chargé de la communication et président du comité d'organisation du congrès.