,Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a indiqué, samedi au Caire, que la réunion du comité de l'Initiative arabe de paix avait réitéré la position du sommet arabe de Syrte (Libye) concernant la reprise des négociations palestino-israliennes. Indiquant par ailleurs que la reprise des négociations a été «clairement» soulignée lors de la réunion du comité de l'Initiative arabe de paix, en mars dernier, qui avait «défini les règles et les conditions dans lesquelles devront se dérouler ces négociations». Il a précisé que ces conditions ont trait à notamment l'arrêt de la colonisation israélienne et à la levée du blocus imposé à la bande de Ghaza. Les conditions posées lors de la réunion de mars, étaient «très claires» et confirmées par le sommet de Syrte. Aussi, le comité a réaffirmé les conditions d'une reprise des négociations en prenant en compte les derniers développements survenus depuis. Il s'agit des intimidations israéliennes à l'égard de la Syrie et du Liban que «nous considérons inacceptables» et de la décision israélienne d'expulser les Palestiniens de Cisjordanie. Le comité rejetait ces agissements tout en mettant en garde contre les conséquences qui en découlent. Concernant la position de la partie arabe au cas où Israël persistait dans son intransigeance, les ministres arabes des Affaires étrangères, membres du comité de l'Initiative arabe, comptent se réunir prochainement pour évaluer la situation et prendre les mesures appropriés au cas où les négociations indirectes n'aboutissent pas aux résultats attendus. Le comité a réaffirmé lors de sa réunion urgente son soutien à des négociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens pour peu que le délai de quatre mois fixé lors de la réunion ministérielle, en mars dernier, pour mener ces négociations soit respecté. Le communiqué publié à l'issue de la réunion du comité a souligné son optimisme «à la lumière des nouveaux engagements américains et du contenu des messages adressés par le président Barack Obama au président palestinien Mahmoud Abbas, en dépit des doutes sur l'engagement du gouvernement israélien quant à la réalisation de la paix».