, «Le prix de l'électricité produite à partir de l'énergie solaire ne changera pas grâce au soutien de l'Etat et la promotion de l'utilisation des énergies renouvelables». C'est la réponse de Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines à la question d'un membre du Conseil de la Nation sur la production de l'énergie renouvelable et l'augmentation des coûts de celle-ci. Présentant le bilan du plan national de soutien aux énergies renouvelables, M. Khelil a rappelé, à cet effet, la réalisation d'une station de production d'électricité à partir de l'énergie solaire et du gaz à Hassi R'mel devant produire, cette année, 150 mégawatts d'électricité, ainsi que le lancement d'un projet de production d'électricité éolienne avec une capacité de 10 mégawatts dans la wilaya d'Adrar. Le ministre a salué le Fonds national des énergies renouvelables qui procède à des retenues de 0,5% des recettes fiscales pétrolières pour le financement de ces projets, ajoutant que le projet de réalisation d'un Institut de développement des énergies renouvelables aura un rôle important dans ce domaine. Le ministre a rappelé, en outre, que la production de l'électricité à partir de l'énergie solaire concernait actuellement une vingtaine de localités à l'extrême sud et 16 wilayas en attendant sa généralisation dans d'autres régions. M. Khelil a indiqué que les énergies renouvelables pourraient contribuer à la production de l'énergie en Algérie à hauteur de 5% en 2017 et de 35% en 2040. Le ministre a précisé que «nous sommes conscients que les hydrocarbures sont une richesse qui s'épuise à long terme, c'est pour cela que nous œuvrons sérieusement à diversifier la production d'électricité à partir des énergies solaire et éolienne». A la question d'un autre membre du Conseil de la Nation sur l'état d'avancement du projet présenté par plusieurs sociétés européennes et qui propose de consacrer une grosse enveloppe financière, allant jusqu'a 400 milliards d'euros pour la production d'électricité au Sahara et qui sera exportée en Europe, M. Khelil a précisé que ce projet «est en cours d'examen». Les Emiratis affichent leur volonté de coopérer avec leurs homologues algériens Les sociétés émiraties sont prêtes pour un partenariat avec leurs homologues algériennes dans le domaine de l'énergie, a annoncé, jeudi dernier, le ministre du Développement économique du gouvernement d'Abou Dhabi (Emirats arabes unis), Nacer Ben Ahmed Al-Souidi, à l'issue d'entretiens avec le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Les moyens de renforcer les relations de coopération et de partenariat entre les deux pays dans le domaine de l'Energie ont été au cœur des entretiens entre les deux ministres. M. Khelil a mis en exergue les relations de partenariat entre les sociétés des deux pays soulignant que de grandes opportunités de coopération existent en matière d'exploration des hydrocarbures en Algérie et aux Emirats arabes unis ou dans d'autres pays. Il a indiqué que ce partenariat peut s'étendre à d'autres domaines comme la pétrochimie, les énergies renouvelables notamment l'énergie solaire. Rappelons que la société Moubadala sera présente dans le domaine de l'électricité avec le projet de création d'une station de production d'énergie d'une capacité de 1 200 mégawatts à Hadjrat- Ennous près de Tipaza lancé en juin 2009, avec un investissement émirati de un milliard de dollars.