Le ministre a évoqué, à ce titre, le dédoublement et l'électrification de la voie ferroviaire reliant Béjaïa à Beni-Mançour sur une distance de 88 km et l'inscription, en étude et en réalisation, d'un téléphérique au chef-lieu de wilaya. Amar Tou a également souligné au cours d'une séance de travail avec les autorités locales, l'inscription à l'étude, d'un projet de tramway pour la ville de Béjaïa et une gare routière pour la ville d'Akbou qui viendront compléter, une gamme d'autres projets relevant de son département, notamment une nouvelle extension de l'aérogare Abane-Ramdane, dont le lancement des travaux est tributaire des appels d'offres y afférents et d'une école maritime, en phase d'achèvement, dont l'ouverture est prévue pour septembre prochain. De ce lot, et pour l'immédiat, la réalisation de la nouvelle gare routière de Béjaïa, prévue au carrefour des quatre chemins, à l'intersection des RN 12 et 9. «C'est la plus belle gare que j'ai eu à visiter dans le pays», a reconnu le ministre, qui n'exclut pas, par ailleurs, d'en multiplier la copie au profit d'autres wilayas, intéressées par des projets identiques. Entamée en 2005, cette nouvelle infrastructure, aux lignes futuristes et qui emprunte beaucoup au design aéroportuaire, frappe, en effet, par sa conception générale, le luxe et la noblesse des matériaux utilisés, où les agencements de ses différents espaces. Son charme s'en trouve décuplé du fait que sa conception et sa réalisation sont intégralement «un pur produit du génie national», a commenté le ministre. S'étalant sur 45 hectares et doté de 49 postes à quai, un parking, une station taxis et de multiples commodités, dont des restaurants, des banques, et un jardin, le projet se trouve en phase d'achèvement. Il devra être livré, selon les prévisions avancées, au plus tard le 15 juillet prochain. Non loin de là, un autre projet de même nature, mais nettement plus ample est également en phase d'être lancé. Il s'agit, d'une nouvelle gare maritime, imposante aussi par son gabarit et sa qualité architecturale, au regard de la maquette présentée et dont le lancement reste tributaire de l'engagement des avis d'appel d'offres y afférents, prévus avant la fin du mois de mai en cours. En tout état de cause, le premier coup de pioche ne saurait dépasser la fin de l'année, selon le P-dg du port qui en est le maître de l'ouvrage. Le projet va prendre pied dans l'espace de l'actuelle gare maritime, qui sera désaffectée et débordera en zone extra-portuaire jusqu'en contrebas de la ville. Elle sera dotée de deux terminaux distincts : l'un réservé à l'embarquement et l'autre au débarquement. Il pourra accueillir et traiter jusqu'à 240 passagers et 200 véhicules/heure. En plus des commodités, qu'elle est censée offrir, la nouvelle infrastructure dont le coût est estimé à 1,5 milliard de dinars va constituer un élément d'embellissement pour la ville, dès lors où son emprise s'étale sur plus de trois hectares.