Ce lundi s'ouvrent a l'hôtel Aurassi les 4e Journées euromaghrébines de la communication publicitaire, un événement international que patronne le ministre de la Communication et une opportunité que propose l'organisateur RH. International -communication pour aborder une fois de plus ce grand sujet qui contribue au développement de l'économie . D'ailleurs dira Rachid Hessas, l'organisateur, ce n'est pas pour rien si nous avons choisi de placer ces journées sous le signe de la publicité au secours de l'économie. Un débat, dira-t-il, qui donnera l'occasion à ceux qui doute nt de la place et du rôle qu'occupe la pub dans le développement économique d'un pays. Il faut savoir qu'il a été démontré lors des diverses rencontres maghrébines qu'aucun pays faisant peu d'investissements publicitaires médias n'atteint une efficacité productive élevée, et tous les pays ayant un fort montant d'investissement publicitaire média atteignent des niveaux élevés d'efficacité productive. Ensuite, ces journées vont , nous l'espérons servir d'espace pour mettre en place un cadre dans lequel le secteur peut s'inscrire dans une organisation qui donnerait du sens à la publicité que nous développons en Algérie. Pour cela, plusieurs sommités nationales et internationales seront à Alger pour mettre en débat des sujets d'actualité. La directrice de la maison de la pub qui viendrait pour la première fois en Algérie proposera un petit voyage dans le temps pour découvrir que nos «ancêtres communicants» ne manquaient ni d'astuces ni d'invention pour séduire le consommateur, tandis qu'une observation de certains messages actuels nous permettra de constater que, décidément, la réclame n'est parfois pas bien loin. Un autre expert démontrera que «la publicité est un instrument au service de l'économie. D'autres personnalités seront à l'hôtel Aurassi pour provoquer ce débat indispensable pour aller loin dans les analyses et la compréhension de cet outil . On évoque la présence du directeur général de l'Association des Télévision commerciales d'Europe, du directeur de publication du journal Liberté M. Abrous, du directeur commercial de la Télévision algérienne, du directeur général de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité, de l'auteur du livre «Non Pub» Luc Laurentin, Gasmi Nacera, docteur et enseignant chercheur en sciences de gestion (management stratégique) à l'université de Dijon qui s'interrogera sur les multiples actions que l'entreprise engage pour permettre le recensement du maximum de normes et paramètres de gestion, de management et de régulation de l'activité publicitaire car c'est à travers ce genre de débats constructifs et d'échanges d'idées qu'on aboutit à des résultats positifs pour le développement de ces activités D'ailleurs, à ce titre dans un entretien accordé à Liberté ,le ministre de la Communication dira : «Nous souhaitons tirer profit des expériences des uns et des autres dans ce domaine particulier, la publicité étant une activité dont les enjeux sont multiples : politiques, économiques, commerciaux et juridiques. Sachant surtout qu'en Europe, l'évolution de la publicité dans tous ses aspects a donné lieu à des résultats positifs et des expériences intéressantes qu'il est souhaitable de mettre à profit dans la gestion du paysage communicationnel et de publicité en Algérie où cette activité constitue un des principaux vecteurs du développement d'une économie de marché». Et d'ajouter «C'est bien évidemment une opportunité pour nous de voir également comment est prise en charge cette activité ailleurs et bien sûr échanger les expériences, les visions et les idées. Comme vous le savez, en Algérie, pour ce qui est des agences de communication et de publicité, l'exercice d'une activité publicitaire est assimilé à une activité commerciale banale. Or, même si son caractère commercial est patent, la publicité possède un pouvoir d'influence qui doit être encadré pour éviter les risques de désinformation toujours présents. Aussi, l'exercice illégal des activités par certaines agences donne lieu à des situations incontrôlées préjudiciables aux intérêts de l'Etat et à l'image de marque de l'Algérie. C'est pourquoi, l'exercice des activités publicitaires devrait être régi par des dispositions réglementaires qui fixent les conditions professionnelles à remplir par les opérateurs qui souhaitent s'y investir. Dans cette direction, il me paraît indispensable de réguler cette activité par l'institution d'une procédure imposant un cahier des charges à respecter pour l'exercice du métier et des conditions et modalités d'attribution de l'agrément définitif (autorisation) préalable à la délivrance du registre du commerce. Cette procédure est initiée en relation avec le ministère du Commerce. Lors de ces journées, la compagnie Aigle Azur va communiquer à travers son directeur général qui abordera ce grand chapitre de la fidélisation qui fait la «une» des compagnies mais aussi des entreprises, tout comme MediAlgeria qui traitera du sujet des acteurs de la com ou encore la revue Le Cap, El Djazair ou encore l'agence ZeFils qui livreront leurs impression sur ce qui caractérise la publicité en Algérie.