Arrivé à la tête de la sélection nationale gabonaise, il y a quatre ans, l'ancien international français n'a pas réussi à faire qualifier le Gabon pour la phase finale de la Coupe du Monde en Afrique du Sud 2010, et surtout, les Panthères ont eu une participation jugée mauvaise par les autorités sportives gabonaises lors de la Can angolaise, en sortant dès le premier tour. Alain Giresse ne conduira donc pas les Panthères à la prochaine Can qui sera organisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale en 2012. Michel Dussuyer, ancien entraîneur des Ecureuils du Bénin Au Benin, l'équipe nationale a été dissoute, en même temps que l'entraîneur Michel Dussuyer qui a été remercié. Il est reproché au technicien et à ses joueurs, une boulimie financière jugée inadmissible. A la veille du départ des Ecureuils pour la Can en Angola, le coach, au cours d'un échange avec le président de la République, Yayi Boni, avait posé des problèmes de primes. Une attitude considérée comme un affront par les responsables de la fédération. La sortie prématurée des Ecureuils à la Can (au premier tour) va précipiter la fin du contrat de l'ancien international français, qui courait jusqu'en juin prochain. Kinnah Phiri (Malawi) : né le 30 octobre 1954 à Blantyre. Phiri est un ex-footballeur malawite. Et il a même été joueur de l'équipe nationale durant les années 1970 et 1980. Même s'il n'a jamais pu disputer une Coupe d'Afrique des nations, son nom est associé à l'époque dorée du football malawien. L'époque durant laquelle les Flammes ont remporté de nombreuses compétitions régionales du centre et de l'est de l'Afrique. Konnah Phiri a été coach du club malawite Bakili Bullets ainsi que d'une équipe sud-africaine et plus précisément, Free State Stars. Et c'est le 1er mai 2008 qu'il est appelé à prendre en charge la sélection nationale de son pays, en remplacement de l'Anglais Stephen Constantine. Le secret de sa réussite ? C'est la rigueur, la discipline et aussi le pari de la jeunesse. Les techniciens étrangers viennent tous d'Europe. Comme d'habitude, les Français en constituent le gros du lot, avec quatre sélectionneurs : Alain Giresse (Gabon), Michel Dussuyer (Bénin), Paul Le Guen (Cameroun), Hubert Velud (Togo). Milovan Rajevac (Ghana), Paulo Duarte (Burkina faso), Mart Nooij (Mozambique), Vahid Halilhodzic (Cote d'Ivoire), Manuel Jose (Angola). Shaibu Amodu, ancien entraîneur des Super Eagles du Nigeria Le Nigerian Shaibu Amodu, qui caressait le rêve de conduire l'équipe nationale de son pays à la prochaine Coupe du Monde, regardera cette compétition à la télé. Le sélectionneur des Super Eagles a été viré après une Can angolaise où ils sont sortis en demi-finale, battus par le Ghana. Plusieurs noms sont cités comme probables remplaçants de Shaibu Amodu. Le Néerlandais Guus Hiddink, le Français Bruno Metsu, l'Anglais Peter Taylor, ancien entraîneur-adjoint de l'Angleterre, le Croate Ratomir Dujkovic, entraîneur du Ghana lors du Mondial-2006 en Allemagne et le triple champion d'Afrique avec l'Egypte, Hassan Shehata. Aucun nom ne circule pour l'instant comme probable remplaçant de Manuel José, l'entraîneur des Palancas Negras d'Angola. Le Portugais a jeté son tablier après avoir échoué en quart de finale de la dernière Can organisée par l'Angola. L'ancien entraîneur du National du Caire a évoqué des raisons personnelles pour justifier son départ. Manuel José, ancien entraîneur des Palancas Négras d'Angola Si Vahid Halilhodzic tarde à quitter son poste, les rumeurs sur son limogeage circulent à Abidjan. Eric Gerets, l'ancien entraîneur de Marseille, serait même pressenti pour remplacer le Franco-bosniaque à la tête de l'encadrement technique des Eléphants rebaptisés «Lièvres de Côte d'Ivoire» par des supporters encore remontés par leur débâcle en quart de finale lors de la Can angolaise. Il y a fort à parier que la valse des entraîneurs des sélections nationales africaines n'est pas finie. Une métaphore qui en dit long sur une politique footballistique focalisée sur l'équipe senior et par conséquent, la recherche de résultats immédiats. Et quand on s'acharne sur les résultats, c'est l'entraîneur qui paie les pots cassés en cas de contre-performance, ce qui explique la valse des sélectionneurs qui se sont succédé aux commandes de l'équipe nationale, notamment lors des dernières années.