Mercredi a été une journée noir pour une famille qui a perdu quatre de ses membres à l'endroit qui s'appelle «Guantrat Ben Naâm» où un virage déporte tous les véhicules qui roulent à une vitesse élevée. A lui seul, ce point noir compte plus de 40% du nombre total des morts dans les accidents de la route dans la wilaya de Djelfa. D'ailleurs, tous les conducteurs de la wilaya de Ghardaïa diminuent leur vitesse dès l'approche du virage de la mort. La communauté a payé le plus lourd tribut avec celles de Messaâd et Laghouat. Vers 20h, nous déclarera le directeur de la Protection civile, un véhicule léger de marque Renault, récent, percute de plein fouet et de front un camion semi-remorque, le bilan est de trois morts sur le coup, deux femmes et un homme, quant à la quatrième personne elle a rendu l'âme à l'hôpital. Si la direction des travaux publics semble insensible aux pertes humaines à cet endroit précis, le ministère des Travaux publics le doit, car il est le plus concerné pour apporter les corrections nécessaires. A Djelfa, comme à Laghouat ou Alger, les morts sont enterrés mais les causes comme les responsables ne seront pas oubliés.