Le secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications (UIT), Hamadoun Touri, et le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benhamadi, ont procédé hier à la signature d'une lettre d'intention entre les deux parties. Lors de la cérémonie de la signature, Hamadoun Touri a tenu à affirmer que son organisation veut accompagner l'Algérie dans le développement du secteur des technologies de l'information et de la communication, notamment en matière de régulation, de normalisation des TIC, de gestion et d'application électronique ainsi que dans la cybersécurité. Hamadoun Touri, qui a mis en exergue les efforts consentis dans le domaine des TIC en Algérie, a souligné qu'«en l'espace de 10 ans, l'Algérie a franchi un pas géant en matière des TIC et l'organisation onusienne est prête à lui porter son aide et la faire profiter des expériences des autres pays». En affirmant que «l'aspect réglementaire a un rôle très important dans le développement des TIC», il a estimé que l'Algérie n'a pas besoin d'aide financière mais d'accompagnement (de l'UIT), affirmant que l'assistance l'aide et la charité sur lesquels est basée le développement en Afrique depuis 50 ans n'ont pas été bénéfiques au continent. Le secrétaire général de l'UIT, qui a visité plusieurs installations lors de sa visite en Algérie, a ajouté que le cyberparc de Sidi Abdellah demeure un «instrument formidable» de développement, affichant dans le même sillage «l'adhésion» de l'Union au programme de développement de l'Algérie. «Les objectifs que nous nous fixons pour 2015 dans les autres pays sont déjà atteints par l'Algérie, à l'exemple du centre e-santé du ministère de la Santé que je considère comme étant le plus avancé en Afrique et dans le monde arabe», a-t-il remarqué. L'UIT va mettre en place des programmes conjoints avec le ministère de l'Education, de même que le secteur du Commerce, a ajouté le même responsable.De son côté, le ministre des PTIC a souligné que notre pays a franchi le pas dans le numérique notamment à travers son programme e-Algérie 2013 qui inclut tous les domaines et dont la stratégie n'est pas définie dans le temps, puisqu'il s'agit d'un domaine en constante évolution. Le ministre n'a pas manqué de préciser que le lancement du programme e-Algérie 2013 s'est développé pour s'imposer comme une stratégie appelée désormais e-Algérie, expliquant que cette stratégie ne peut pas être limitée dans le temps. «Il y aura des projections annuelles et pluriannuelles 2010-2014 et, à partir de 2014, nous allons revisiter cette stratégie pour évaluer ce qui est généré comme actions et projets pour l'adapter au développement, le domaine des TIC n'étant pas figé mais en perpétuel évolution».