,L'Algérie prendra part avec sept athlètes dont un junior, au Championnat du monde de powerlifting handisport, prévu en Malaisie du 25 au 31 juillet, avec l'ambition de faire «bonne figure», même si les athlètes retrouvent le haut niveau après plusieurs années d'absence. Les sept powerlifteurs avaient décroché le droit de participation en juin dernier ayant réalisé les minima lors du Championnat maghrébin en Libye dans lequel ils avaient brillé, remportant une moisson de 13 médailles dont 7 en or. Il s'agit de Amira Guerioua (44 kg), Naïma Saïdi (60 kg), Nacera Belarbi (75 kg), Hamza Bouali (100 kg), Abdelkrim Chibani (56 kg), et Zaidi Almi (90 kg) et le junior Hocine Bettir (60 kg), recordman d'Afrique junior 135 kg (125 kg ancien record).«Pour ce Mondial, on fait des pronostiques individuels, allant d'un podium pour le junior Bettir, une 8e place pour Saïdi et Almi, en passant par une 4e position pour Amira Guerioua, Nacera Belarbi et Hamza Bouali. Alors que Abdelkrim Chibani visera au moins une 6e place dans une compétition qui regroupera les meilleurs du Gotha mondial», a déclaré l'entraîneur national de powerlifting, Mme Zahia Ananhia. Relancée il y a une année seulement après une longue hibernation, l'équipe nationale algérienne de powerlifting va renouer avec la haute compétition, à l'occasion du Mondial de Malaisie qui permettra aux athlètes de découvrir le haut niveau et au staff technique de faire le bilan du travail effectué jusque là. «Ce tournoi nous permettra de se situer par rapport au niveau international. Ça sera également une opportunité de connaître la vraie valeur de nos athlètes qui sont prêt pour la compétition sur tout les plans», a indiqué Mme Ananhia, tout en reconnaissant que pour les filles, le niveau des Algériennes n'est pas aussi loin qu'on le pense, alors chez les garçons, le niveau mondial a pris beaucoup d'avance qui peut néanmoins se rattraper avec un travail de longue haleine, une condition sine-qua-non pour devenir plus performant. Pour préparer ce rendez-vous, l'équipe nationale a bénéficié en tout de six stages de préparation à Alger, sous la houlette de l'entraîneur Ananhia et son adjoint Abdelhamid Makhmoukh. Les athlètes ont été soumis à des bi-quotidiens pour améliorer les performances et être au top sur le plan physique, en l'absence surtout de «compétitions et tournois qui permettent aux athlètes de s'améliorer et progresser dans les charges», explique le coach. «La Fédération n'a pas lésiné sur les moyens, et en prodiguant des encouragements aux athlètes. Néanmoins, le point noir reste l'absence de matériel spécifique pour le powerlifting (barre olympique et banc). Ce matériel est pour beaucoup dans la performance de l'athlète. C'est un outil de travail plus qu'indispensable et qui fait défaut à l'équipe nationale», a fait remarquer l'entraîneur national. «Ce n'est pas avec le matériel existant qu'on pourra rivaliser avec les autres concurrents», conclut l'entraîneur national qui n'a pas pu cacher son inquiétude. La délégation algérienne s'est envolée jeudi et devra regagner Alger le 2 août prochain.