Un consortium rassemblant Cheung Kong Infrastructure et Hong Kong Electric a offert 5,8 milliards de livres (6,9 milliards d'euros) pour les trois réseaux mis en vente par le Français, des activités qui nécessitent des investissements mais susceptibles de leur assurer une rentabilité intéressante. «Le prix déboursé suggère que la Chine considère le Royaume-Uni comme un marché attractif et stable à conquérir. Cela montre l'étendue des capitaux en provenance d'Asie disponibles pour être injectés sur le marché britannique», explique Andy Cox de KPMG. «Je pense que cela devrait encourager d'autres propriétaires de réseaux à évaluer leur portefeuille et la rentabilité de celui-ci, au regard d'une cession d'actifs et d'un investissement ailleurs.» Le prix élevé proposé par le consortium hongkongais pourrait précipiter de telles cessions.