La canicule qui frappe la Russie depuis plusieurs semaines a provoqué une envolée des cours du blé. Faut-il craindre des conséquences importantes sur certains prix à la consommation ? Frappée par une sécheresse sans précédent, la Russie, troisième exportateur mondial de blé, annonçait jeudi dernier l'embargo sur ses exportations jusqu'au mois de décembre. En à peine un mois, le cours du blé sur les marchés internationaux s'est envolé et a frôlé les 240 la tonne, son niveau record de 2007. Par effet d'entraînement, le cours des autres céréales (orge, maïs…) a également augmenté ces dernières semaines. Conséquence : l'alimentation du bétail devrait se renchérir ce qui, à terme, pourrait conduire à une hausse des prix de la viande. Selon Agritel, ils «devraient croître de 6 à 10 %, et même de 10 % à 15 % pour le poulet dès septembre». De même, le prix de la farine se serait déjà fortement apprécié.