La campagne de moissons-battages s'est achevée à travers la wilaya d'Aïn Témouchent. Selon une source de la Chambre de l'agriculture (CA) de cette ville, son conseil d'administration a annoncé la récolte de céréales pour la saison 2009/10 qui est de l'ordre de 560 000 quintaux dans les trois variétés ;blés dur et tendre et orge. Les deux unités de céréales et légumes secs (CCLS) de Hammam Bouhadjar et Aïn Témouchent ont réceptionné en semble une production globale de 360 000 quintaux dont 227 000 quintaux pour celle d'Aïn Témouchent. Cette production est répartie comme suit : blé dur 131 365 quintaux pour la CCLS de Hammam Bouhadjar et 25 600 quintaux pour l'autre d'Aïn Témouchent, blé tendre 12 350 quintaux pour la CCLS de Hammam Bouhadjar et 17 772 quintaux pour celle d'Aïn Témouchent. Quant à l'orge ,sa production est estimée à 84 000 quintaux pour chacune des deux ccls. Notre source ajoute que les fellahs et exploitants agricoles ont vendu en dehors de la wilaya une quantité estimée à 36 000 quintaux et 36 000 autres ont été attribués aux bénéficiaires de la zakat dit «ochour».Les professionnels des céréales ont gardé un stock estimé à 110 000 quintaux toutes variétés confondues. Cependant, plus de 18 000 quintaux ont été perdus pour diverses raisons dont les incendies ,la défectuosité des machines...etc. En parallèle, la direction des services agricoles de la wilaya d'Aïn Témouchent estime la production globale à 1 200 000 quintaux pour une superficie globale de 98 000 hectares. Sur le plan financier, les prix d'achat de ces trois espèces de céréales au niveau des CCLS sont ; 4 500 DA pour le blé dur ,3 500 DA pour le blé tendre et 2 500 DA pour l'orge . De son côté, la CCLS revend l'orge aux éleveurs à raison de 1 550 DA. En synthèse, il est à remarquer que les chiffres sont grandement contradictoires.Malgré la bonne pluviométrie chiffrée à quelque 500 millimètres, la zone céréalière d'Aïn Kihel a enregistré une faible production où le rendement a atteint 5 quintaux à l'hectare au lieu de 15. car selon les professionnels les raisons sont multiples. La pluie tomba au moment opportun et fut irrégulière d'où le phénomène ravageur de la maladie du mildiou et des rats des champs.