, Dans le cadre de la lutte contre la fraude et le commerce informel, les services de la Direction du commerce et des prix ont mis en place un plan d'action en collaboration avec le BHC avec la multiplication des interventions durant ce mois sacré de Ramadan. Selon un bilan remis à notre bureau à Tiaret, les brigades de la DCP ont procédé durant la journée de samedi à la saisie de seize carcasses d'ovins, une importante de quantité de viande hachée non propre à la consommation et autres produits avariés lors d'une descente au milieu du paradis de l'abattage clandestin. Plus de 450 opérations ont été effectuées par les mêmes brigades durant la même journée en vue d'un contrôle rigoureux qui touche plus particulièrement les produits alimentaires de large consommation durant ce mois sacré, ajoute le même bilan. Au cours de ces interventions, 150 P-V ont dressés pour manque d'hygiène et péremption de produits, concernant le défaut de facturation, les mêmes services ont saisi des marchandises, dont la valeur est estimée à 21 millions de centimes. Faut-il aussi signaler que la ville de Tiaret est transformé au cours de la première semaine en bazar à ciel ouvert où tout se vend sur les trottoirs, en allant de la galette traditionnelle à la viande bovine en passant par la pâtisserie. Par ailleurs, la brigade d'intervention du bureau d'hygiène communal de Tiaret a réussi à mettre la main sur une importante quantité de pastèques, dont la valeur est estimée à 240 000 DA. Selon une source proche des intervenants, l'échantillon en question qui était transportait à bord d'une camionnette au quartier populeux Teffah a été découvert lors d'une descente tôt le matin. Après vérification, il s'est avéré que la marchandise est impropre à la consommation, et les analyses confirment que la pastèque a été irriguée par les eaux usées. Cette descente s'est soldée par la saisie des 12 tonnes de pastèques, nous dira un responsable, et a été détruite durant la même journée au CET de Tiaret. Faut-il aussi signaler que durant la première décade du mois sacré de Ramadhan, neuf membres d'une même famille originaire du quartier cité ont été victimes d'une intoxication alimentaire. Ils ont consommé de la viande hachée avariée achetée chez le boucher du coin, évacués vers un cabinet privé suite à la mauvaise prise en charge au niveau des UMC de l'hôpital Youssef-Damardji. Une enquête a été ouverte pour connaître les circonstances exactes de cette affaire. les pseudo- commerçants continuent à courir après le gain facile, et les bouchers profitent de l'absence totale des vétérinaires au niveau des abattoirs durant les week-ends. Un inspecteur a été agressé au marché de volaille par un pseudo boucher lors d'une intervention de saisie, la victime a été transférée aux UMC et l'agresseur arrêté et écroué durant la même journée.