, La Guinée veut organiser la CAN-2015. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Thierno Aliou Diaouné, a lui-même travaillé sur le dossier de candidature. La Coupe africaine des nations, qui passera aux années impaires juste après l'édition-2012 au Gabon et en Guinée équatoriale, sera accueillie par la Libye en 2014. Le Maroc, quant à lui, veut celle de 2016. Il milite dans ce sens depuis fort longtemps. Mais voilà qu'il se retrouve avec des concurrents qui risqueraient de lui barrer la route. Selon quelques indiscrétions, le Royaume se positionnerait parmi l'un des pays qui présenterait de fortes chances pour passer avec une meilleure fiche technique. Mais pour 2016, rien n'est encore joué. Sur le tapis, plusieurs pays se bousculent. Le Maroc, le Kenya, le Cameroun, la Guinée et la République Démocratique du Congo. Cette dernière, pour l'organisation de la phase finale de la Can-2016 bénéficie de l'appui du richissime président du Tout-Puissant Mazembe, club de l'élite du football congolais, tenant du titre de la Ligue des champions Orange de la Confédération africaine de football (Caf), qui est placé à la tête d'un comité d'environ 40 membres dont l'ancien international Eugène Kabongo Ngoy. Ce comité a eu pour mission de préparer le dossier de la candidature de la RDC et d'en assurer le suivi. Un dossier qui était selon «la Nouvelle expression» soutenu par Intercontinental Développement Corporation (Idc) qui y contribue avec une enveloppe d'environ 1150 milliards de F-Cfa (2,300 milliards de dollars). «Par notre investissement, nous allons amener au Congo, l'expertise et la technologie nécessaires pour la construction des infrastructures sportives, hôtelières, routières et des communications», a déclaré E. J. Miller, président de la firme américaine au journal Le Potentiel. Le Royaume du Maroc s'est, quant à lui, officiellement porté candidat. L'on se rappelle de la déclaration de M. Moncef Belkhayat, ministre de la Jeunesse et des sports marocain qui disait en janvier écoulé : «Nous sommes prêts à organiser une compétition importante et nous avons nos chances. Le Maroc répond aux critères de sélection de la CAN. Nous avons déjà gagné la Coupe une fois en 1976 et nous ne l'avons pas organisée depuis 1988. D'ici 2016, tous les terrains nécessaires seront construits et opérationnels.» On saura dans le courant de la semaine ou du moins très prochainement les heureux élus. Mais en attendant, le Maroc qui fut éliminé de la CAN-2010 en Angola tout comme du Mondial en Afrique du Sud reste persuadé qu'il aura cette CAN. Ce n'est pas pour rien «qu'en juin 2009, une somme de 250 millions de dirhams (environ 24 millions d'euros)», avait été allouée à la Fédération royale marocaine de football pour «une mise à niveau structurelle du football national». Le gouvernement marocain a également annoncé en décembre 2009, un plan de sauvetage du sport avec un financement d'au moins 400 millions de dirhams (environ 35 millions d'euros) entre 2010 et 2016. Pour l'heure, avec trois stades opérationnels, deux chantiers en voie d'aboutissement et une maquette, le Maroc n'est pas prêt. Mais il reste du temps. Les trois stades de Fès, Rabat et Casablanca sont déjà connus puisqu'ils accueillent au moins un match par semaine durant une saison de football. Un léger retard est observé au niveau de certaines infrastructures sportives. Enfin, le Comité exécutif de la Caf donnera dans quelques jours, le nom des pays hôtes des éditions 2015 et 2017 qui succéderont au Gabon et à la Guinée équatoriale qui organisent conjointement l'édition 2012 et l'année suivante, en Libye. Ceci fait suite à la nouvelle résolution prise par la Caf le 15 mai 2010 en Egypte, pour la tenue des éditions de la Coupe d'Afrique au cours des années impaires de manière à les décaler par rapport aux Coupes du monde, entre autres pour ménager les joueurs africains qui arriveront plus frais au Mondial.