Cet expert débuta ses premiers pas dans le football à Kenitra avant de regagner Alger en 1967 pour évoluer avec la JSK avec laquelle, il accédera en première division, avant d'être champion d'Algérie en 1972-1973 avec Popescu, un entraîneur roumain que Mahiedine a fait venir de son ancienne équipe marocaine du KAC Kenitra. Son expérience fut excellente puisqu'il permit à la sélection de gagner des matchs d'anthologie sur la scène mondiale face à la redoutable équipe d'Allemagne (RFA), crainte de tous sur le score de deux buts à un. Mais aussi face au Chili (trois buts à deux). Malheureusement, en dépit d'un match arrangé entre les sélections allemande et autrichienne au goal average, la sélection algérienne s'arrêtera à la première phase mais aura charmé tous les observateurs du football. C'est ce monsieur qui a fait évoluer le football algérien en compagnie de ses paires. Invité par la chaîne télé privée tunisienne Nessma Sport, il livra ses impressions sur le dernier match de la JSK. «Pour ce club, rien n'est encore perdu, tout est rester intact». Il devait regretter tout au long de son intervention, les erreurs tactiques commises par l'entraîneur qui avait à quelques minutes de la fin du match, procédé à des changements qu'il ne fallait pas justement faire. Il aurait fallu plutôt conjuguer ses efforts tactiques pour préserver le nul et rentrer au pays avec ce résultat. «C'est cette occasion que les Congolais attendaient pour exploiter le déséquilibre constaté en défense», analyse l'ancien sélectionneur algérien et entraîneur de la JSK. «Mais à Tizi-Ouzou vous verrez qu'il y aura de l'engagement, de la sportivité et de la compétitivité de la part des joueurs qui veulent cette coupe. Et vous verrez, ils l'auront», dit-il. Les invités de Nessma, en l'occurrence Chokri El Ouaer, l'ex-gardien de but de l'Espérance sportive de Tunis et de l'équipe nationale tunisienne, et Naceur Bedoui, président de la section football au Club sportif sfaxien ont relevé l'excellente qualité de jeu de la JSK qui avait mené de bout en bout ses compétitions sans aucune défaite. Mais elle a «glissé» dans un carré qu'il ne fallait pas. «Le football ne pardonne pas et en plus, devait-ils rappelé, il n'est pas une science exact». Très apprécié pour ses analyses et ses critiques, Khalef ne pouvait pas évoquer le football professionnel, c'est un des éléments, voire un outil indispensable pour donner au football ses véritables atouts. Les réussites enregistrées partout dans le monde démontre si besoin est que c'est un couloir qui mène vers des podiums de haut niveau. Il saluera au passage, le club marocain Raja Club Athlétic qui reste un excellent club malgré son élimination de la ligue des champions.