La demande en matériaux de construction est de plus en plus importante, notamment celle concernant le ciment qui malheureusement est devenu l'objet de spéculation échappant souvent à tout contrôle. Ainsi, «l'investissement sur les matériaux de construction» a été l'objet d'une journée d'étude organisée par la Direction de la PME et PMI et de la promotion de l'investissement de Bouira au niveau de la maison de la culture Ali-Zaâmoum, en présence d'un responsable du ministère de l'Industrie, des représentants du FGAR, l'ANDI ainsi que les autorités civiles et militaires de la wilaya, à leur tête le wali. Plusieurs promoteurs étaient aussi présents et ont profité de l'occasion pour exposer leurs problèmes, notamment ceux d'ordre bureaucratique. En revanche, l'historique du ciment en Algérie a été mis en exergue par le représentant du ministère ainsi que sur le grenelât et le béton préparé. Aujourd'hui, l'Algérie dispose de pas moins de 14 cimenteries dont deux appartiennent à des privés, et qui produisent près de 20 millions de tonnes de ciment annuellement, une offre qui reste en deçà de la demande, en dépit des garanties données par l'Etat aux différents promoteurs. De son côté, la wilaya de Bouira dispose d'une cimenterie à Sour El Ghozlane (ERCC) et d'une vingtaine de carrières entre agrégats, plâtre et argile. L'intervenant parlera aussi de l'importance qu'avait donnée l'Etat à la modernisation des cimenteries pour garantir une meilleure qualité du produit et de la production. Il y a aussi le béton préparé très recommandé pour son efficacité et gain de temps. Par ailleurs, les représentants du FGAR et de l'ANDI parleront en filigrane des exigences et surtout des opportunités qu'offrent leurs organismes respectifs pour l'octroi de l'aide à l'investissement.
