La situation est très inquiétante, pour ne pas dire alarmante malgré les mesures réglementaires et juridiques qui préservent les droits des enfants dans notre pays, demeurent malheureusement comme une enseigne «ornementale» étalée a chaque événement habillé sur mesure. De ce fait, en parler, c'est bien, l'appliquer, c'est mieux ! La protection de l'enfant n'est pas un phénomène nouveau, même si c'est aujourd'hui que l'on parle le plus, d'où la définition juridique de la maltraitance relative à la prévention des mauvais traitements à l'égard des enfants et autres mineurs ne sont pas très bien clarifiés, ce qui présenterait le plus difficile à révéler. En effet,dans ce contexte bien précis, il faut distinguer dans cette histoire a la «mascarade» à en analyser clairement deux sortes de figur de maltraitance, à savoir : les violences physiques et psychologiques dont a été victime la petite écolière,marquée à jamais. L'affaire Seddiki Fatima, huit printemps, est un précédent qui en dit long sur le non- cheminement de la politique de la protection des enfants qui ont transformé notre perception de cette forme de violence envers les enfants dans notre pays. Dans une lettre ouverte dûment signée par la tutrice de l'enfant adressée au directeur de l'éducation de la wilaya de Mascara, dont une copie adressée à notre rédaction, fait état de maltraitance de sa fille, âgée à peine de huit ans par une institutrice d'une école sise au chef-lieu de la wilaya. Ici, nous parlons en parfaite connaissance de cause, et ce, vu le certificat médical délivré par le Docteur Helali Ahmed, médecin assermenté et respectueux des lois, dont une réplique nous a été remise pour compléter les déclarations de la mère, qui refuse de se laisser faire. Le rédacteur de la lettre médicale, c'est-à-dire le médecin assermenté, dans sa certification fait situation de contusions post traumato. Une plainte, dans ce contexte a été déposée auprès de M. le procureur de la République près du tribunal de Mascara pour coups et blessures volontaires. La maltraitance physique se reconnaît par les traces qu'elle laisse sur le corps de l'enfant ou des hématomes, etc., et par l'intention «effective» de l'auteur d'infliger des sévices pour se faire obéir, pour dominer et maîtriser l'autre. Selon, les déclarations de l'enfant, le jour de cette bastonnade à la règle et des coups portés à l'aide d'un gros tuyau, sont tout aussi traumatisantes pour un corps aussi chétif. Après avoir porté l'affaire par la mère de l'enfant devant les responsables concernés, ou un arrangement déluré a été trouvé et qui consiste à déloger l'enfant vers une autre classe sise à la même école, pour échapper à cette domination infernale. Selon les déclarations de la répondante de cette malheureuse écolière, il s'est avéré que la deuxième institutrice, par solidarité avec sa consoeur présumée incriminée dans cette raclée, a, paraît-il, «mis» en quarantaine l'écolière. Les agressions verbales, les dévalorisations systématiques, les humiliations concernant leur niveau scolaire, leur apparence, leur physique, leurs capacités intellectuelles, bref tout ce qui remet en cause leur intégrité font partie des violences psychologiques. Pour prévenir les diverses formes de maltraitance, il est utopique de s'ancrer aux victimes sans se soucier des auteurs. Pour conclure, nous avons volontairement omis de mentionner le nom de l'école dans notre article par respect au directeur de l'éducation de la wilaya, dont nous reconnaissons les aptitudes professionnelles. Les éducateurs, les éducatrices communément appelées les «adultes» doivent donc limiter le poids de la parole comme unique indicateur de souffrance .Il ne faut pas attendre que l'enfant s'exprime pour agir !