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Les cours particuliers, un créneau en vogue
Enseignement
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 10 - 2010

, «Enseignant donne cours particuliers.» Ce genre d'annonces foisonne dans la presse depuis la rentrée scolaire: A Oran, comme un peu partout dans le pays, la demande en cours de soutien est telle que les parents leur réservent, désormais, une bonne partie du budget familial.
Inscrire son ou ses enfants à des cours de soutien s'avère aux yeux de nombreux parents d'élèves une obligation si l'on veut donner à sa progéniture toutes les chances de réussite scolaire. L'enjeu vaut ainsi tous les sacrifices. «Je suis obligée de recourir à des cours de soutien assurés dans une école privée pour permettre à mon enfant d'améliorer son niveau scolaire. Dans sa classe, il lui est impossible d'assimiler les leçons», déplore une mère.
Un autre chef de famille explique qu'il consacre un quart de son salaire de fonctionnaire pour faire face aux frais des cours privés de ses deux enfants devant passer l'été prochain les épreuves du BEM.
Dernièrement, lors d'un colloque, «L'école et la famille» tenu à Oran, plusieurs intervenants ont fait part de leur étonnement devant le fait que cette demande en cours de soutien ne concerne pas seulement les élèves des classes d'examen mais ceux de tous les paliers de l'enseignement. Un chercheur participant à ce colloque a dit ne pas comprendre les réactions de certains parents qui n'hésitent pas à forcer leurs enfants fréquentant la première année primaire à suivre des cours particuliers. Effet de mode ou nécessité absolue ? De nombreux enseignants estiment que la surcharge des classes ne leur permet pas de suivre individuellement chacun de leurs élèves, d'où les recommandations qu'ils donnent aux parents pour recourir aux enseignants assurant des cours de perfectionnement. Lors d'une récente rencontre entre parents et éducateurs du CEM Usto 3, dans la banlieue-est d'Oran, une enseignante a indiqué qu'elle fait appel à un confrère pour donner des cours chez elle à son fils qui en a «grandement besoin», dit-elle.
«Mon époux et moi sommes tous deux enseignants, et pourtant, nous faisons appel à un autre confrère pour prendre en charge notre enfant», a-t-elle souligné comme pour signifier qu'en la matière, nul n'est à l'abri. Pour ce faire, les parents adoptent le principe «à chacun selon ses moyens», financiers bien entendu. L'éventail des offres est très large tout comme la fourchette des prix. Ces derniers varient entre 500 à
5 000 dinars mensuellement. Ces tarifs varient, évidemment, selon la classe fréquentée et la manière dont ces cours sont assurés (cours personnalisés à domicile, cours en classes dans des établissements privés, etc.).
Certains enseignants proposent des cours de soutien dans leur propre domicile pour quelques centaines de dinars par mois. Certains parents d'élèves n'hésitent pas à pointer du doigt cette pratique qui favoriserait, selon eux, les élèves fréquentant ces cours au détriment des autres. Des associations de parents d'élèves profitent de la possibilité offerte par la tutelle d'utiliser des classes d'école en dehors des heures de travail pour organiser des cours de soutien avec l'accord du directeur de l'établissement. A ces cours, s'ajoutent ceux assurés par les enseignants eux-mêmes chaque mardi après-midi pour «consolider» le niveau de leurs élèves. Ainsi, des enseignants s'associent pour louer un espace afin d'organiser sur place des cours dans diverses disciplines et pour tous les niveaux. Au quartier populaire de Gambetta, à l'est d'Oran, une enseigne apposée à l'entrée d'un petit local annonce des «cours particuliers». Dans ce lieu, dès la fin de l'après-midi, à la sortie des heures de travail et le week-end, des élèves se bousculent presque pour suivre les cours qui y sont dispensés. Quelques chaises en plastique, un tableau accroché au mur et le tour est joué. Le cours peut commencer même dans des conditions difficiles. Ce sont surtout les matières scientifiques, comme les mathématiques, la physique-chimie ou les sciences naturelles qui y sont enseignées.
Pour les langues (arabe, français, anglais), il faudrait là aussi payer le prix fort.
Face aux risques d'échec scolaire, les parents n'hésitent pas à «se saigner à blanc» pour mettre les chances de réussite du côté de leurs enfants. Avec une demande de plus en plus croissante, les cours de soutien ou particuliers constituent un filon rentable pour de nombreux enseignants, pour arrondir leurs fins de mois. Les parents, quant à eux, il n'attendent bien entendu que d'être comblés le jour où ils découvriront les noms de leurs enfants sur les listes des lauréats aux différents examens.


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