, Le tableau quelque peu sombre de la production des 10 derniers mois avancé par la direction générale ArcelorMittal Annaba est quelque peu atténué par la certification ISO 9001 version 2008 le 19 octobre 2010. Elle a été accordée par l'organisme international AFAQ- AFNOR à la qualité du système de management de toute l'organisation de la filière des produits longs d'ArcelorMittal Annaba. Pour la direction générale, cette certification qui constitue une garantie du respect des meilleures pratiques, sera étendue au reste de l'usine. C'est dire qu'au complexe sidérurgique ArcelorMittal El- Hadjar, l'heure est au bilan de ce qui a été fait, de ce qui se fait et ce qui doit se faire à court et moyen termes. Ainsi présenté, le tableau présenté par la direction générale n'est pas bon. Particulièrement en matière de production qui, durant les dix précédents mois, a atteint 580 000 tonnes. On est loin, très loin même du 1,1 million de tonnes planifié pour être réalisé en 2010 même si avec la fin de la campagne de déstabilisation et le retour au calme, le mois d'octobre 2010 a été particulièrement productif avec 60 276 tonnes. La direction générale n'a pas cherché loin l'argument pour justifier ce déficit de production. Elle l'a attribué à la perturbation du fonctionnement en amont et en aval du haut-fourneau N°2. Elle s'est toutefois montré satisfaite en ce qui concerne l'amélioration de 30 dollars/tonne des coûts de production due à la consommation exclusive des matières premières locales. Comme elle a exprimé son satisfecit quant à la bonne production des produits longs qui ont atteint 35176 tonnes avec une amélioration du coût de la production. L'autre satisfaction réside au niveau de la réduction de l'énergie réactive à l'usine qui devrait intervenir incessamment avec la mise en service du compensateur synchrone du laminoir à chaud. Cette installation avait été mise à l'arrêt dès le 13 octobre dernier. Bien qu'elle ait eu à apprécier les ventes de 40 000 tonnes de ces produits le mois écoulé, la direction générale a estimé que ce niveau reste insuffisant pour assurer l'équilibre financier de l'entreprise.