Dans le souhait d'une prise ne charge réelle et pédagogique des détenus dans la maison d'arrêt d'Aïn-Témouchent l'enseignement et la formation professionnelle sont les meilleurs outils d'intégration. En effet , un nombre de 270 détenus dans les deux sexes suivent une formation à distance en enseignement général de la 1ère année moyenne à la 3e année secondaire dispensé par le Centre national d'enseignement généralisée(CNEG) dont 9 se préparent pour l'examen du BAC 2011 et 34 autres au BEM. En matière de formation professionnelle et apprentissage, 32 détenus ont bénéficié d'une formation diplômée durant les deux années 2009 et 2010 dans les spécialités suivantes : informatique, soudure, menuiserie, maçonnerie et couture. Ils sont affectés au dispositif ANGEM pour créer leur propre microentreprise. Concernant l'année 2010/2011, le nombre de détenus stagiaires a augmenté à 195 dont 8 du sexe féminin se forment dans les mêmes spécialités citées précédemment auxquelles s'ajoutent deux autres en jardinage et peinture. Selon la direction, ces détenus dès leur mise en liberté trouvent également des priorités pour accéder au programme présidentiel portant création de 100 locaux par commune. La formation de ces détenus en prison est assurée par des professeurs de la direction de l'enseignement et formation professionnelle conformément à une convention signée par les deux ministères de tutelle. En matière d'avantages et d'encouragements, les détenus formés ont bénéficié de la grâce présidentielle allant jusqu'à 28 mois. La direction a opté pour ces spécialités car elles sont très demandées dans le marché de l'emploi, et le taux de réussite est très important pour ceux qui veulent travailler pour leur propre entreprise. En d'autres termes, c'est donner des chances pour ces prisonniers d'éviter d'autres dérapages condamnables dans le but d'une réelle insertion intégrale leur société. En somme, cette louable initiative a donné de bons résultats et la direction mérite d'être saluée pour les efforts déployés, la rigueur et la discipline dont témoignent les détenus libérés après l'expiration de leur emprisonnement.