Dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale, dont elle était l'invitée de la rédaction, elle a annoncé qu'un budget sera dégagé pour réhabiliter ces salles qui seront gérées par de jeunes investisseurs. Ces jeunes, promet-elle, seront formés à la gestion économique des salles (pour ceux qui ont déjà une culture cinématographique mais n'ont pas de formation à la gestion) et à la culture cinématographique (pour ceux qui n'en ont pas mais ont une formation à la gestion). Elle reconnaît que son ministère n'a pas été compétent pour convaincre ses partenaires mais «nous allons répéter», dit-elle. Le ministère des Finances donnera l'argent pour réhabiliter les salles, s'il reçoit un plan de réhabilitation. Mme Toumi livre ce qu'elle qualifie de bonne nouvelle : une taxe de 1 % sur le chiffre d'affaires réalisé par la publicité ira au FDATIC pour soutenir le cinéma. En outre, promet-elle, des avantages seront accordés à ceux qui veulent s'engager dans des projets de cinéma ou du livre en Algérie. Par ailleurs, constatant que les artistes ne sont pas couverts par la sécurité sociale et pour la retraite, elle annonce qu'une caisse spéciale sera créée à cet effet. Les artistes devront avoir une carte qui sera délivrée par un Conseil national des arts et de la culture dont elle propose la création. Dans ce conseil, il y aura des artistes, des représentants du ministère de la Culture et ceux du ministère chargé de la Sécurité sociale. Mme Toumi a parlé du film Hors la loi qu'elle qualifie de film historique. Il traite, dit-elle, de la colonisation française (c'est une immense injustice, fait-elle observer, du fait de la dépossession des terres), du massacre du 8 Mai 1945, du transport de la guerre en territoire ennemi et de l'indépendance fêtée par le peuple algérien qui a remporté la victoire. Enfin, elle a rappelé les activités prévues pour Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 qui démarrera, «au plus tôt», avec la fête du Mouloud.