, Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s'est entretenu, hier, au Caire, avec le président égyptien, Hosni Moubarak, des pourparlers de paix au Proche-Orient. Une rencontre qui a coïncidé avec la réunion restreinte tenue par Netanyahu pour l'examen des garanties américaines à l'adresse d'Israël pour que celui-ci gèle l'opération d'extension de ses colonies pour une durée de trois mois. Le président de l'Autorité palestinienne a tenu des discussions, samedi au Caire, avec des responsables égyptiens et ceux de la Ligue arabe portant sur les pourparlers de paix interrompus depuis octobre entre les Palestiniens et Israéliens. Washington, à l'initiative de la reprise des négociations entre l'Autorité palestinienne et le gouvernement de Netanyahu, ne semble pas être inquiété de l'interruption de ces négociations, d'autant plus que la politique coloniale israélienne continue de tirer profit de la situation comme ce fut le cas durant la tenue des négociations directes et indirectes. L'extension des colonies juives sur les terres palestiniennes, et à El-Qods, les agressions israéliennes répétitives contre les Palestiniens de Cisjordanie et de Ghaza, en plus du blocus, l'expropriation des Palestiniens… Un ensemble de mesures sionistes visant à consacrer la nature juive de l'Etat israélien, objectif fixé lors de sa création en 1948. Il y a lieu de s'interroger sur la teneur des garanties américaines à l'adresse d'Israël pour l'amener à geler ses colonies ; puisqu'il s'agit en premier plan de l'approvisionnement d'Israël de matériel militaire, dont des avions de combat. Ce qui dénote de l'absence de toute volonté politique américaine, sans surprise d'ailleurs, dans son rôle de médiateur neutre dans le processus de paix entre Palestiniens et Israéliens. En assurant les besoins en armement d'Israël, Washington n'a pas cessé d'exercer des pressions sur l'Autorité palestiniennes, voire même certains acteurs de la Ligue arabe, dont l'Egypte pour maintenir le cap des pourparlers avec les Israéliens. Il est à noter que dans toute perspective de reprise des négociations, l'introduction des donnes orchestrées sur le terrain par Israël via les mesures sionistes précitées est porteuse de risques majeurs sur les droits fondamentaux des Palestiniens porteurs de la contradiction et de l'obstacle fondamentale pour toute édification de l'Etat juif israélien sur les terres palestiniennes.