Ces études récentes ont clairement prouvé l'efficacité des statines dans la diminution du cholestérol LDL qui est un véritable tueur silencieux. Il est désormais avéré que la principale cible, dans le traitement des sujets à haut risque d'accidents cardiovasculaires, est le cholestérol LDL. Les études ont révélé que la diminution du taux de cholestérol dans le sang implique la diminution, dans des proportions équivalentes, du taux de risque d'incidents de coronaropathies. La réduction des risques d'incidents en cas de coronaropathies est directement corrélé à l'abaissement du taux de cholestérol». Chez les sujets diabétiques de type 2, les études ont observé 37% de réduction d'accidents cardiovasculaires quand il y a diminution du mauvais cholestérol. D'où la nécessité d arriver à réduire le taux du cholestérol réduit. Les spécialistes estiment que la moitié des Algériens ont un taux de cholestérol élevé. La thalassémie prédomine dans le bassin méditerranéen. Elle se caractérise par une incapacité de l'organisme à fabriquer des globules rouges normaux. Il en résulte une anémie, une fatigue, un retard de croissance et la nécessité de transfusions sanguines mensuelles à vie. La prise en charge de la thalassémie repose sur la transfusion sanguine qui à répétition, provoque une accumulation du fer dans les organes (foie, cœur et pancréas) et entraîne la mort vers l'âge de 20 ans, en l'absence d'un traitement supprimant ce stock nuisible de fer. Les symptômes de cette pathologie qui se transmet à l'enfant par les parents sont visibles dès le sixième mois du nourrisson. Si la thalassémie constitue un danger pour la santé du malade, le dépôt de fer dans les organes nobles n'est pas moins dangereux que la maladie elle même car le dépôt de fer dans le cœur, par exemple, est l'une des principales causes de mortalité chez les thalassémiques en Algérie. Par ailleurs, les spécialistes exhortent les futurs époux à effectuer des analyses médicales avant le mariage en vue d'éviter d'avoir des enfants thalassémiques dans le cas où les résultats des tests se révèlent positifs. Selon des enquêtes réalisées au centre de transfusion sanguine de l'hôpital Mustapha-Pacha à Alger et à Annaba, 250 naissances par an d'homozygotes graves sont enregistrées. Les mêmes études ont montré qu'entre 2 000 à 2 500 Algériens sont porteurs du trait thalassémique, soit 2,5 à 3% de la population générale. Les thalassémies regroupent, selon les spécialistes, de nombreuses maladies génétiques de l'hémoglobine : alpha thalassémie, bêta thalassémie, formes intermédiaires. Elles ont en commun, un défaut de synthèse d'une ou plusieurs chaînes de globine. Non traitée, la maladie est mortelle avant l'âge de 4 ans. La prise en charge de cette pathologie pose sérieusement problème du fait que les malades sont soumis à une transfusion sanguine régulière soit une fois par mois. Ce qui montre l'importance du don de sang qui fait réellement défaut chez nous. Le malade est aussi soumis à 20 perfusions sous-cutanées de 12 heures par mois. Le patient doit suivre ce traitement à vie. Cette maladie de la région de la Méditerranée est fréquente en Algérie qui compte plus de 3 000 personnes atteintes. Complexe et coûteuse, cette pathologie a besoin d'une attention particulière des pouvoirs publics d'autant qu'elle touche particulièrement les enfants. «Le traitement d'un thalassémique majeur est une transfusion toutes les 3 à 4 semaines en milieu hospitalier, ainsi qu'un traitement ferrochélateur afin d'empêcher ou de réduire la surcharge en fer et éviter les graves complications qu'elle entraîne au niveau du cœur, du foie, des glandes endocrines. Il existe trois sortes de bêta-thalassémie. Premièrement, la thalassémie hétérozygote ou mineure : le sujet a hérité du gène thalassémique d'un de ses parents. On dit qu'il est porteur sain ou porteur du trait thalassémique.