En cette période hivernale et glaciale, la série de la traversée de la mort continue de faire parler d'elle au niveau des côtes d'Annaba qui n'ont toujours pas trouvé de solution au problème d'immigration clandestine qui ne cesse de ravager l'esprit des milliers de jeunes chômeurs rêvant de vivre sur l'autre rive de la Méditerranée. Le 5 décembre 2010, un autre groupe de 16 candidats, dont une femme et son bébé de trois ans, ont quitté la plage de Boukhmir près de la wilaya d'El Taref, à bord d'une embarcation en bois de 6 mètres de long avec un moteur de 80 chevaux. Les jeunes harraga, qui étaient munis d'un appareil GPRS, sont originaires des villes d' Annaba et d'El-Taref, âgés de 30 à 36 ans, avaient profité de l'absence totale des services de sécurité pour prendre la fuite dans la nuit vers la mer qui était plus au moins calme, a-t-on appris de sources fiables et sûres. A l'heure où nous rédigeons ces lignes, nous ignorons encore si les 16 personnes sont arrivées saines et sauves à l'île de Sardaigne ou si la mer les a emportées. Il est à signaler que le mois de novembre dernier, certains harraga avaient opté pour de nouvelles méthodes mois risquées pour rejoindre l'Italie. Ils ont choisi des agences de voyages algériennes ou tunisiennes qui proposent des séjours en Turquie et une fois arrivés là-bas, les candidats à l'émigration ont payé des réseaux spécialisés dans le passage des clandestins vers l'Europe. Un nombre de 366 individus, dont la plupart sont des Algériens, des Pakistanais et Irakiens, ont été arrêtés en flagrant délit de tentative d'immigration clandestine par les services de sécurité turcs dans neuf provinces, nous informe-t-on.