, Au moins 40 rebelles ont été tués, vendredi, dans de nouveaux combats avec les forces gouvernementales soudanaises, a annoncé, hier, l'armée soudanaise. «L'armée a attaqué et défait l'Alliance des forces de la résistance formée par le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) et l'Armée de libération du Soudan de Minni Minnawi (SLA-Minnawi) , a déclaré le porte-parole officiel de l'armée soudanaise, Sawarmi Khaled Saad. Le même responsable a déclaré que «parmi les rebelles, il y a eu 40 morts et de nombreux blessés » tout en précisant que deux soldats étaient tombés au combat et que 13 autres étaient blessés. Les combats ont éclaté, vendredi, en fin de journée dans le secteur de Shangil Tobaya, à environ 65 kilomètres au sud d'El-Facher, la capitale historique du Darfour, région de l'ouest du Soudan en proie depuis sept ans à un conflit armé opposant rebelles et forces gouvernementales. Il s'agissait de la deuxième journée consécutive de combats dans cette région du Darfour entre l'armée soudanaise et « l'Alliances des forces de la résistance », une coalition d'au moins deux des principaux groupe rebelles de la région, le JEM et le SLA-Minnawi. Une situation de tension qui intervient à moins de deux semaines de la tenue du référendum au Sud-Soudan portant sur la scission ou le maintien de cette région au sein du grand Soudan. Par ailleurs, il est à craindre que le soudan après le 9 janvier prochain, date du dit référendum, fera face à de graves tensions dans la région du Darfour. Ce qui sera sans aucun doute la conséquence directe des interférences de pays puissants, tel, les Etats unies qui via le président Obama a d'ores et déjà annoncé dernièrement la nomination d'un envoyé spécial de Washnigton pour le Darfour. Une annonce qui suscité de vives réactions de la part de Khartoum qui place cette nomination dans la case d'ingérence dans les affaires internes du pays. Par ailleurs, le vice-président américain Joe Biden et son homologue soudanais Ali Osmane Taha dans un entretien téléphonique de vendredi ont abordé le prochain référendum sur le statut du Sud-Soudan. «Le vice-président (Biden) a mis l'accent sur l'engagement des Etats-Unis pour un référendum ponctuel et souligné l'importance de l'engagement soudanais à travers la négociation concernant l'Accord global de paix et des questions de post-référendum.