Il préfère toutefois retenir l'efficacité de la logistique de Total. «Pendant quelques jours, nous avons été les seuls à importer de l'essence en France, affirme-t-il. Nous avons également décidé de ne pas modifier les prix à la pompe contrairement à certains de nos concurrents». En ce qui concerne la raffinerie de Dunkerque, qui a été autorisée à fermer par le tribunal de grande instance de Nanterre , Michel Bénézit affirme que 260 de ses 360 salariés resteront à Dunkerque. Ils devraient intégrer une nouvelle structure de biocarburant qui coûtera 50 millions d'euros à Total. Total est prêt pour construire une raffinerie en Chine Autre sujet évoqué: les ventes de raffineries et de stations-service. Annoncée en mars 2010, l a cession de la raffinerie de Lindsey (Grande-Bretagne) reste d'actualité. «Elle s'avère un peu compliquée. Nous sommes en négociations avec plusieurs candidats. Certains sont plus impécunieux que d'autres. Nous travaillons à clarifier tout cela pour aboutir le plus rapidement possible», explique Michel Bénézit. Le directeur général du raffinage-marketing de Total a par ailleurs confirmé l'intention du groupe de céder ses 800 stations-service britanniques «dans les mois qui viennent». Enfin, Michel Bénézit a également abordé le dossier «acquisitions». Le groupe est «très satisfait» du rapprochement avec l'Italien ERG, début 2010, «qui nous a permis d'atteindre une taille critique en Italie».