Cette rencontre entre d'éminents spécialistes algériens et étrangers va très certainement permettre de connaître les outils qui seront employés dans un proche avenir pour parvenir à l'amélioration de l'épuration des eaux par des techniques qui utilisent des énergies renouvelables, telles que le soleil. Ces nouvelles technologies, bien que coûteuses au départ, vont permettre à notre pays de se doter de moyens conséquents et qui vont à long terme engranger un surplus en matière de finances et asseoir ainsi une nouvelle politique de partenariat qui aura pour but de se préparer au troisième millénaire. En effet, à l'heure où réchauffement climatique et désertification deviennent très préoccupants, transporter l'eau, la potabiliser, épurer les eaux usées, dessaler exigent de l'énergie actuellement produite essentiellement à partir de combustibles fossiles dont la raréfaction est inéluctable. Cette contrainte incite dans certains cas à utiliser des énergies renouvelables pour traiter l'eau dans des conditions techniquement et économiquement viables. Dans ce contexte, l'Unité de développement des équipements solaires UDES, membre de la chaire Unesco et Simev, partenaire de l'Institut européen des membranes de Montpellier (France), organise une semaine dédiée au traitement et à l'épuration des eaux et au rôle que pourraient y jouer les énergies renouvelables. Cette formation facilitera l'accès aux paradigmes et technologies nécessaires pour repenser l'énergie dans les procédés de traitement et d'épuration. Assurée par des experts internationaux, cette formation, qui permettra de disposer d'outils conceptuels dans cette discipline très spécialisée, sera aussi un forum d'échanges favorisant l'intégration de ces technologies en Algérie.