C'est durant une session extraordinaire où le quorum a été atteint, que le p/apc a remis sa démission. Une démission acheminée à la wilaya pour aval. Aucune information n'a filtré sur les raisons de cette démission subite du président de l'Assemblée, vu le black-out affiché par le tout nouveau wali vis-à-vis de la presse écrite. Cependant, selon des rumeurs, le P/Apc a été contraint de démissionner, car il ne pouvait plus cautionner ce qui se passe la conduite des affaires de la ville. En effet, depuis un certain temps, la wilaya de Mascara a l'exemple du chef-lieu communal, le climat n'est plus constructif et la sérénité a disparu. D'ailleurs, la situation est devenue insoutenable, et ce, suite aux derniers événements qu'a connus la wilaya, à l'exemple des autres régions du pays où des interférences de plusieurs responsables ont été signalées et des voix se sont élevées contre cette nouvelle forme de musellement-bis des élus, directeurs d'exécutif et autres responsables où de mystérieuses démissions ont été rapportées à la maison de la presse et dont l'identité n'ont pas été révélée. Dans le même contexte, des responsables de l'exécutif rudement mis à l'épreuve ont souhaité tout «bonnement» d'être mutés du territoire de la wilaya vers d'autres cieux plus cléments, vu le climat régnant créé par le premier responsable de l'exécutif. L'option des démissions massives des présidents des Assemblées dont fait état radio-trottoir sera vraisemblablement l'occasion de discussions houleuses et dont personne n'est en mesure d'infirmer ou de confirmer ces informations des plus déstabilisantes. Par ailleurs, une source crédible fait état de l'installation au cours de cette semaine d'un autre nouveau chef de cabinet du wali, qui sera le troisième en deux mois, et la liste reste ouverte à toutes les supputations vu le verrouillage médiatique imposé par le tout nouveau locataire des lieux qui, rappelons-le, avait occupé auparavant les fonctions de secrétaire général de la wilaya d'Alger. Aussi, il est important de souligner que depuis l'installation du tout nouveau wali, plusieurs personnages qui ont été mis à l'écart par l'ancien wali, qui a été muté dans la wilaya de Guelma, qui d'ailleurs, ne portait la presse dans son cœur, ont pris le relais pour s'imposer sur l'échiquier politique et donner des leçons de morale et même interférer dans la gouvernance de la commune. Ces revanchards opportunistes ont fini par renverser la situation pour, nous dira-t-on, glaner des échelons ou carrément prôner une pseudo- bonne parole dans cette malheureuse histoire répétitive digne des califat des temps des Abbassides, ou les règlements de compte sont récurrents. La presse, qui n'est pas épargné par le tout nouveau wali qui a transmis ses directives écrites et verbales s aux directeurs d'exécutif, chefs de daïra et même aux élus qui s'apparentent, d'ailleurs, dans ce cadre bien précis comme étant imposés a la population vu le rappel à l'ordre, inconcevable d'un commis de l'Etat. La presse au niveau local, qui semble divisée pour des histoires d'animosité, a fait en sorte que le wali mène le bal avec une baguette magique, pour instaurer un climat de suspicion au sein même de la corporation et dont certaines personnes et non des n'osent pas dénoncer l'humiliation et le mépris du wali envers la corporation ou du moins ce qui en reste. Un silence navrant, honteux et incorrigible de la part de ceux qui se prétendent des plumes pour la défense de la liberté de la presse. Aussi, nous nous interrogeons sur le silence radio du ministre de la tutelle sur ce musellement douteux de la presse. Le droit à l'information et la liberté d'expression fait partie des des droits de l'homme. N'est-il pas vrai que l'ambition est quelquefois la source de beaucoup de dépassements, de mépris, d'arrogance et de lâcheté.