Leader du championnat de la Régionale Une, Ligue de Constantine avec quatre points d'avance sur son dauphin, l'Entente de Collo, le WJ Skikda est en train de confirmer tout le bien qu'on pensait de lui à l'intersaison. Avec un bilan éloquent : soit 10 victoires, 05 nuls et 01 seule défaite en 16 rencontres, le parcours des vert et rouge est digne d'un champion. Les gros moyens mis en oeuvre en début de saison par Rabah Baghloul et ses collaborateurs semblent porter leurs fruits. Pourvu que ça dure, diront les fervents supporters de ce club qui avouent en avoir assez de voir encore leur équipe végéter dans les fonds de la hiérarchie du football national. En réalité, le WJS n'est pas à sa place, et c'est pour cette raison que la direction de ce club a pris son courage à deux mains et a fait appel à des joueurs chevronnés et rodés aux dures épreuves tels : les défenseurs Zerdia, Djoudi, Oumkohla, le gardien Benlouahem et les attaquants Chetioui et Cheniguer, le meilleur buteur du championnat la saison écoulée. Ainsi, le temps donnera raison aux dirigeants du widad, car les matchs se gagnent avant tout sur le terrain. Très vite les camarades de Maoui marquèrent leur territoire et tiendront en respect tous leurs adversaires. Désormais, l'accession pointe déjà à l'horizon, il suffirait de maintenir la cadence. Pour ce faire, la direction du club a mis d'autres atouts de son côté, en recrutant durant le mercato 02 autres attaquants : Izala (ex-JSMS) et Cheridi (ex-USMD) susceptibles de dynamiser encore plus le compartiment offensif de l'équipe. Si, techniquement, le WJ Skikda semble bien armé pour tenir la route, financièrement, la machine grince déjà et risque fort de s'arrêter en si bon chemin, l'argent frais, il en faut en quantité suffisante et en temps opportun. Le wali et le président de l'APC de Skikda ont réitéré à plusieurs reprises leur soutien au club mais les subventions, formalité administratives obligent, tardent et le club est obligé de fonctionner à crédit. Le président affirme avoir déboursé déjà plus de 400 millions de ses poches. Mais le fardeau des dépenses devient de plus en plus lourd à supporter. Pour cela, les dirigeants du widad attendent encore plus de soutien des particuliers, d'éventuels sponsors et surtout des autorités locales. Jusque-là, le WJS est arrivé là grâce à eux, et il en est entièrement reconnaissant. «L'occasion est trop belle pour la gâcher», dira le président qui tient à remercier le maire, pour avoir restitué le siège au club et le wali, pour le bus qu'il aura promis, auquels il veut offrir l'accession.