L'épineux problème du refoulement des eaux usées en plein centre du quartier Ibn Sina (ex-Petit Lac), est en passe d'être réglé, avec le lancement de la deuxième tranche des travaux de réfection et de réhabilitation du réseau d'assainissement dans les tout prochains jours, apprend-on de sources proches de la division de la circulation et de la voirie (DVC) de l'APC d'Oran. Selon ces mêmes sources, la première tranche qui a trait au diagnostic du réseau a été achevée. Dans la perspective du lancement des travaux, nos interlocuteurs soulignent qu'une réunion regroupant l'ensemble des services concernés a été tenue il y a une dizaine de jours pour l'approbation du schéma directeur d'assainissement de Petit Lac. Notre source indique que la division de l'urbanisme et de la planification (DUP) de la commune d'Oran a lancé, pour la première phase, une étude diagnostic pour reconnaître le réseau, sa dimension, son âge, etc.. et partant déterminer les problèmes à l'origine des refoulements qui interviennent à chaque forte précipitation. Cette étude diagnostic, dont le coût avoisine le 1 million de dinars, a été achevée et a été présentée à l'ensemble des services concernés lors de cette réunion. Nos interlocuteurs indiquent qu'à l'issue de cette rencontre, il a été décidé le lancement, le plus tôt possible, des travaux par les services chargés de l'assainissement. Il faut souligner, dans ce sens, que le problème du réseau d'assainissement de ce quartier, perdure depuis plusieurs années et constitue un véritable casse-tête pour les gestionnaires qui se sont succédés à la tête de l'APC et du secteur urbain. Pratiquement chaque année, la saturation du réseau provoque le déversement d'importantes quantités d'eaux usées qui bloquent pratiquement la circulation au centre du quartier, et parfois inondent les commerces mitoyens. Les nombreuses interventions sur le réseau effectuées par les services concernés, n'ont pas réussi àa trouver une solution, ce qui a incité les autorités locales à opter pour une grande opération de rénovation du réseau. Les habitants du quartier, qui endurent un véritable calvaire depuis plusieurs années, tout comme le mouvement associatif, n'ont pas cessé d'interpeller les services concernés pour intervenir et mettre un terme aux refoulements répétés des eaux usées.
