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Sétif Profession : vendeur à la sauvette
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 04 - 04 - 2009

La précarité économique et l'exode rural ont rempli le chef-lieu de la ville de Sétif d'une myriade de vendeurs à la sauvette.
Toute la journée et sur les principales routes, ils portent à bout de bras tout ce que l'importation déverse sur le marché algérien. Les trottoirs et carrefours de Sétif sont ainsi transformés en une caverne d'Ali Baba. Pour ce qui est des sources d'approvisionnement de ces vendeurs, elles sont situées entre le commerce formalisé et l'illicite.
Les feux de signalisation sont installés sur les grands axes en ville pour réguler la circulation et limiter la recrudescence des accidents. Mais, aux abords de ces feux, une multitude de vendeurs ambulants de tout âge attendent que la signalisation passe au rouge pour héler les automobilistes à l'arrêt et les passants, obstruant ainsi le passage aux piétons au risque de provoquer des accidents. Ils s'exposent parfois à des gestes violents des conducteurs par leurs déambulation entre les files de véhicules. Parmi cette nébuleuse, tout le monde n'est pas nécessairement là pour de bonnes intentions. Quelques énergumènes en profitent pour exercer leur dextérité sur les poches de quelques cyclistes ou passants un peu trop distraits. Petits, jeunes et adultes, l'âge de ces vendeurs à la sauvette varie entre la dizaine et la quarantaine, voire plus. On rencontre également des petites files mais rarement. La majorité de ces vendeurs sont stables, ils sont souvent installés sur les trottoirs avec leur bric et broc. La majorité de ces vendeurs sont ambulants. Un tour aux carrefours de Sétif les jours de travail ou de repos permet de mesurer l'ampleur de ce marché des trottoirs. Nous étions au carrefour de Bab Biskra vendredi dernier à 09h15 mn. Le soleil était au zénith. Sur le trottoir en face du cybercafé communal, trois hommes étaient assis derrière un étalage d'articles divers : horloges mini-gaz et autres électroménagers, regardant en direction de la route menant à la cité Bizar. A cinq mètres environ d'eux, un homme, la trentaine environ, vêtu d'un jean noir, d'une chemise manche longue bleue, portant une casquette noire, une chaussures noire tenait en main un miroir bien en garniture de bois et haut d'environ 1 mètre. Il pose le miroir à même le passage piéton. Déjà, une dizaine de minutes qu'il est planté là. Apparemment fatigué, il change de position pour se détendre. La circulation devient dense. Il se rappropche plus de la voie pour mieux se faire voir des passants, mais désespérément. Notre vendeur rencontre un autre vendeur avec qui il échange quelques mots, son regard dirigé vers les usagers de la route. Non satisfait de cette mévente d'un instant, il s'est mis à circuler entre les usagers de la route. A quelques mètres de là, l'allée mène vers la cité des 1.000 logements, et sert de refuge à d'autres vendeurs comme lui, pour récupérer après quelques tentatives pour appâter des acheteurs éventuels.
A quelques lieux de là, devant le rond-point de la wilaya côté bas, le même spectacle. Le soleil est un peu clément vers 11h40 mn. Sur le trottoir du côté droit du siège de la wilaya, un jeune homme de vingt ans environ habillé en sportif, casquette sur la tête, traverse la route en courant pour rattraper un client que le feu vert a obligé de démarrer. Essoufflé, il continuait sa course folle pour vendre un paquet de fleurs au passager du véhicule tout en continuant à marchander le prix. Puis déçu, et visiblement insatisfait, il s'arrêta de poursuivre le véhicule et s'en retournait, lorsqu'il fut de nouveau rappelé par son client dont la voiture s'est finalement immobilisée à une cinquantaine de mètres du carrefour. Il échangea sa marchandise contre les 5 DA convenus. Il revint alors avec un air triomphal comme s'il venait de faire une prouesse. Il sont ainsi nombreux à se faire parfois arnaquer par des occupants de véhicules ou des bandits qui attendent le dernier moment pour leur prendre un paquet de fleurs et filer dès que le feu est au vert, en sachant que le pauvre «diable» ne réussirait jamais à les rattraper. Cet exemple n'est qu'une image isolée de l'ambiance qu'offre la dizaine de vendeurs qu'on aperçoit aux grands carrefours de la ville de Sétif. Ils portent souvent une casquette, vendant un peu de tout.
CD, vêtements, journaux, torchons, mouchoirs, accessoires de véhicules avec des volants accrochés au cour, électroménagers, horloges, objets de décoration, etc. Il y en a qui se contentent d'essuyer le pare-brise des véhicules en arrêt au feu de signalisation, en attente d'un hypothétique pourboire, pour un service non demandé.


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