Les enseignants de l'université Hassiba Benbouali de Chlef, affiliés au syndicat du CNES, ont entamé hier deux journées de protestation. Hier, ils étaient environ 80 enseignants avec des brassards devant l'amphithéâtre N de la faculté des sciences économiques et de gestion. Dans un communiqué dont une copie a été remise à notre journal, ils expriment 16 revendications parmi lesquelles nous pouvons lire: «déficit en communication avec l'administration», «la paie et les primes sont perçues à des dates irrégulières, l'intervalle est important», «les notes attribuées aux étudiants sont modifiées», «au niveau de certaines facultés, les comités pédagogiques et les jurys de délibérations ne se réunissent pas», «certains enseignants enseignent des modules qui ne relèvent pas de leur spécialité», etc. Toutes les revendications socioprofessionnelles ont été posées sous forme de questions. A la fin du communiqué, il est précisé que ces revendications et d'autres ont été mentionnées dans un procès-verbal de l'assemblée générale qui s'est tenue le 26 janvier 2009 et dont une copie a été transmise à l'administration de l'université. «Depuis cette date, le recteur a refusé de nous recevoir, fermant ainsi la porte au dialogue», et d'ajouter «face à cette situation, nous vous invitons à une participation massive aux journées de protestation les 27 et 28 avril 2009...»