La Faculté des sciences biologiques (FSB) s'apprête à élire les membres du conseil scientifique d'université (CSU). Une élection convoquée par l'administration de l'université des sciences et technologies Houari Boumediène (USTHB) d'Alger. Une intiative qui intervient après le rejet, le 6 juillet dernier, par la majorité des enseignants de cette faculté de l'élection des membres du CSU. La doyenne « non élue » de la faculté des sciences biologiques reconnaît officiellement, dans une note datée du 22 septembre, que « les élections ont été annulées pour défaut de quorum du corps électoral ». Selon un communiqué rendu public hier par le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), la section USTHB du CNES appelle les enseignants de la FSB à rejeter massivement ces « simulacres d'élections » et à se préparer à l'élection du doyen de leur faculté durant l'année universitaire 2004-2005. Ce syndicat autonome (c'est-à-dire non affilié à l'UGTA) exige une représentation démocratique de l'ensemble du corps enseignant universitaire (professeur, maître de conférence, chargé de cours, maître assistant, assistant, professeur-ingénieur) au niveau de tous les organes de gestion de l'université. Ce qui l'amène, ensuite, à rappeler que la démocratisation de la gestion de l'université commence tout d'abord par l'élection des doyens de faculté, des directeurs d'institut et des chefs de département. Il est à relever que le CNES-section USTHB avait appelé, la semaine dernière, les enseignants à la tenue des assemblées générales par faculté et institut du 1er au 8 octobre prochain. Des rencontres qui serviront à discuter des formes d'action à entreprendre pour faire aboutir les revendications exprimées par ce syndicat.