Pour sa première visite entreprise dans la wilaya de Boumerdès depuis sa nomination à la tête du département ministériel des affaires religieuses et des wakfs, Mr. Bouabdallah Ghoulamalah a affirmé samedi passé, lors d'un point de presse, que «les mosquées d'Algérie sont gérées selon les lois en vigueur de la République algérienne et de ce fait, aucune mosquée implantée dans le pays ne peut exercer en dehors de ces lois», c'est en réponse à un confrère de la presse relative à l'influence grandissante des associations salafistes sur les activités des lieux de culte constatée ces dernières années à travers certains région de l'Algérie. Le ministère a également souligné que ses services effectuent des contrôles réguliers par l'intermédiaire des inspecteurs qui sillonnent le pays et, qu'à ce niveau, aucun dépassement n'a été enregistré à ce jour, toutefois, Mr. Ghoulamallah a reconnu des problèmes de gèstion rapportés par certaines associations religieuses. Il a d'ailleurs saisi cette opportunité en présence de la presse pour lancer un appel pressant à l'ensemble des associations en leur souhaitant une bonne relation avec les Imams tout en respectant les maisons de Dieu. Par ailleurs, en s'adressant aux responsables des associations, ils les a exhortés à travailler de concert avec les Imams dans la limite de leur prérogatives et à la gestion de ces genres d'institutions selon la réglementation qui régit les mosquées en Algérie. Abordant le problème de certaines «Mossalates» (mosquées de quartier), M. Ghoulamallah dira que ces lieux de prière démarrent avec un statut provisoire de «Mossalates» mais elles doivent disparaître dès que les mosquées officielles seront opérationnelles. Dans ce cadre, le ministre a précisé qu'au moins 17 «Moussalates» à Alger ont fait l'objet de fermeture pour être remplacés par des mosquées gérées par l'Etat.