Des habitants de Bir El-Djir se plaignent de l'absence de certaines commodités dans leur localité, notamment en cette saison estivale. Même si la toute nouvelle cité LSP, inaugurée officiellement dernièrement, dispose de toutes les commodités nécessaires pour le bien-être des citoyens : route bitumée, un peu de gazon, un stade de proximité, et puis bien sûr une aire de jeux pour les plus jeunes. Ailleurs, les choses sont autres, selon des habitants qui dénoncent la dégradation de leur condition de vie. « On devrait obliger les autorités locales à nous rembourser tous les frais qu'on dépense pour réparer nos voitures. Des réparations qui n'auraient pas eu lieu d'être si les routes étaient praticables », s'indigne un habitant. En bien des points, il n'y a carrément pas de route, juste la piste. Il faut dire aussi que, quand les routes sont défoncées, ce n'est pas seulement les automobilistes qui y en pâtissent. Tout le monde en prend pour son grade. Cette situation fait que la poussière gagne petit à petit les habitations. Et, à la longue, cela devient un vrai cauchemar à l'intérieur des maisons comme à l'extérieur. « Déjà que ces maisons sont construites de telle façon qu'il nous est très difficile de les aérer, le seul recours alors qu'il nous reste, quand il fait trop chaud, c'est d'ouvrir la porte d'entrée. Or, dehors, il y a la poussière. On est alors coincés ». A cela, il faut ajouter que bien des habitations ne sont pas raccordés au réseau d'approvisionnement en eau potable. Et, bien sûr, bon nombre de familles sont obligées de recourir aux colporteurs d'eau depuis des années. Ce n'est que tout récemment, il y a de cela à peine quelques semaines, qu'au grand soulagement de ces habitants, « les gros engins » de l'entreprise SEOR ont fait leur apparition, enfouissant le sol poussiéreux. « Pour l'installation d'un réseau d'alimentation en eau. A partir de là, on peut rêver qu'une fois ces travaux finis, les services concernés lanceront des travaux de bitumage des routes », nous dit un habitant.