A l'approche de la mi-Ramadhan, la mercuriale s'affole. Tout un chacun aura remarqué la hausse des prix à travers tous les marchés des fruits et légumes de la ville et même des autres produits comme ceux de la confiserie. Autrement dit, la fièvre du gain à tout prix des spéculateurs a atteint hier le «pic». La pomme de terre, un produit de grande consommation, a atteint la barre de 70 DA le kg. L'oignon qu'on utilise en grande quantité notamment dans les «Boureks» est vendu à 40 DA le kg, les carottes à 60 DA le kg et la salade est affichée à 100 DA. Pour les fruits, les raisins, pommes et abricots ont pris l'ascenseur, livrés entre 120 et 140 DA le kg. Même les pastèques et melons, considérés comme les fruits du pauvre, sont écoulés à des prix élevés, à pas moins de 100 DA la pièce. Quant à la viande, l'annonce de l'Etat de revoir les prix ne semble avoir aucune incidence sur les spéculateurs. Le kg de boeuf sans os est affiché aux yeux des passants à 1.100 DA le kg, l'agneau à 860 DA le kg. Le poulet lui aussi a pris des ailes, le kg est cédé entre 370 et 380 DA. Tout s'enchaîne. L'oeuf aussi est affiché dans une fourchette entre 9 et 12 DA la pièce, selon les calibres. La fièvre des prix s'est propagée partout et le budget familial est fortement affecté en ce mois de Ramadhan où les barrons des marchés, spéculateurs, règnent en maître absolu des lieux en toute quiétude.