Les prix des fruits et légumes ont enregistré une nette baisse par rapport au mois dernier qui avaient alors atteint un taux très élevé, tantôt vers la hausse et tantôt vers la baisse, mais qui ne durait jamais, surtout à l'approche du mois de ramadhan. En effet, le mois sacré suppose, comme à chaque année, de grandes dépenses pour les ménages oranais, sachant que la mercuriale des fruits et légumes flambe et devient ingérable. Par ailleurs, une petite virée, à travers les marchés de la ville et on remarquera que les prix des divers produits sont insaisissables d'un marché à un autre. On notera que pour les tomates, leur prix n'a pas vraiment baissé et leur prix tourne autour de 80 DA le kilo. Pour la salade, elle est cédée entre 60 et 80 DA, la pomme de terre quant à elle, reste fixe et se vend entre 20 et 25 DA. Et la courgette, elle se vend toujours à 40 DA et 50 DA alors que le chou-fleur est cédé à 80 DA. Idem pour les haricots verts et les petits pois, en fin de saison et qui sont à 100 DA. Concernant les fruits, ces derniers montrent une nette augmentation, à l'exemple des bananes qui étaient vendues entre 80 et 100 DA, elles sont cédées maintenant à 140 DA le kilo, alors que les pommes se vendent à 160 DA le kilo. Les fraises, quand à elles, se négocient entre 200 et 300 DA le kilo. C'est également le cas des melons et des pastèques, nouvellement arrivés sur le marché, mais qui sont aussi touchés par cette hausse et se vendent entre 130 et 200 DA le kilo. Ainsi et comme on le constate, les prix sont revus à la hausse et les consommateurs restent perplexes et ne savent plus où donner de la tête envers cet état de chose qui annonce un avant-goût à l'approche du Ramadhan. Et ce père de famille nous dira: «Cette hausse est inadmissible et même si certains légumes ou fruits ont connu une légère baisse, certains ont par contre flambé et rien ne reste fixe, les ménages doivent alors toujours faire des tonnes de calculs pour arriver à tenir jusqu'à la fin du mois.» Les consommateurs espèrent que les prix vont baisser d'ici l'approche du ramadhan, et ce, afin que les petites et moyennes bourses puissent joindre les deux bouts, car à l'allure où vont les prix, aucun produit ne leur sera accessible.