Il est d'abord opportun de signaler qu'en termes de projet de désengagement du trafic routier, des intentions et actes y figurent. Les médias ont dû suivre, il y a moins d'une année, ces projections lors d'un exécutif de wilaya. Toutefois sur le terrain, le calvaire quotidien est là pour les automobilistes plus nombreux que jamais, au point où l'on n'évoquera plus les heures de pointe qui désormais font partie du langage révolu. Vu que presque toute la journée à Sidi Bel-Abbès, de nombreux points de passage dans le périmètre urbain sont saturés. Et à titre indicatif, l'avenue du 8 Mai 45, malgré les efforts déployés par le service d'ordre. Un véhicule ou un taxi mettra 10 à 15 minutes pour aller d'un point à un autre. Que dire du boulevard Mohamed V de l'axe Sidi Bel-Abbès-Oran. Bien sûr, il n'y a pas que cela où tout est contraint à un ralenti stressant, énervant, dans une ville bâtie pourtant sur une plaine à laquelle est venue se greffer une agglomération toute nouvelle, celle de Sidi Djillali, sous couvert des besoins de l'immédiateté du logement et de ses variantes de formules élaborées dans l'ex-Petit Paris en proie à ce sérieux et réels dysfonctionnements de circulation urbaine, rendant hideux l'accueil de ses hôtes et autres passagers étonnés de constater qu'un grand boulevard tel celui de Didouche Mourad (ex-boulevard Verdun) se transforme en «tahtaha djedida». C'est l'appellation, car tous ses trottoirs sont squattés. Cet endroit, vitrine révélatrice, n'est pas le seul et ceci est palpable dans d'autres artères au vu et au su de tous. L'on continuera de faire part de ces désagréments et de toutes ces atteintes à la quotidienneté et au cadre de vie tant que les interpellations des autochtones et autres résidents qui ont choisi Sidi Bel-Abbès pour vivre nous saisissent pour peu que quelque part, on daigne réagir pour tenter d'atténuer les fléaux dévastateurs. Eradiquer, c'est trop demander, en attendant des jours meilleurs.