Quelque 8.000 abonnés au bouquet ADSL Djaweb pour la seule Actel du boulevard Maâta et domiciliés au centre de Oussama. Ce nombre est en continuelle augmentation avec les anciens clients du fournisseur privé d'accès à Internet EEPAD, contraints de se rabattre sur l'opérateur public avec une moyenne de 200 demandes formulées chaque semaine. Au niveau de l'agence commerciale, en plus d'une chaîne interminable pour les modalités d'abonnement et de paiement, des clients, anciens et nouveaux, viennent régulièrement réclamer le rétablissement de la connexion, la qualité du débit ou tout simplement l'accès. Si dans les rangs des clients c'est le courroux, le personnel technique, au nombre de deux, était visiblement dépassé et ne pouvait nullement répondre à toutes les doléances, d'autant que les moyens mis à leur disposition, selon l'un d'eux qui se justifiait devant un client, étaient dérisoires. Pour les clients, en plus d'être privés d'un moyen de travail alors qu'ils ont payé leurs droits et parfois avec plusieurs mois d'avance, la doléance est légitime, d'autant que la durée de la non-connexion n'est pas récupérée par l'abonné. Cependant, à entendre s'exprimer les deux agents, qui, avec toute cette pression, essaient d'être compréhensifs, les clients finissent par comprendre à leur tour que la tâche n'est pas aisée et qu'ils n'ont de choix que de patienter.