Après avoir acquis certaines améliorations des conditions de travail, la coordination nationale des adjoints de l'éducation reprend langue demain dimanche avec le ministère de tutelle, pour relancer les pourparlers autour des indemnités pédagogiques, et celle liée au risque, dans le cadre du nouveau régime indemnitaire. La coordination des adjoints de l'éducation «n'abandonnera jamais ces points de revendication, et exige le versement de ces indemnités au bénéfice du corps des surveillants», insiste le coordinateur national des adjoints de l'éducation, M. Fertaki Mourad, dans un communiqué transmis hier, à notre rédaction. Ce dernier aborde, aussi, d'autres revendications qui n'ont pas encore été satisfaites, à l'exemple de la promotion des adjoints de l'éducation au grade de conseiller de l'éducation, ainsi que la classification des surveillants à l'échelle '10'', et l'échelle '11'' pour les surveillants généraux. «Nous rejetons le statut particulier des fonctionnaires du secteur de l'éducation, qui classe à l'échelle 7 les adjoints de l'éducation», relève le communiqué. Sur ce point précis de la classification des adjoints, la coordination nationale a saisi par lettre le président de la République, sollicitant son intervention auprès des services concernés, notamment la direction de la Fonction publique, «pour lever cette injustice» et régler le problème du blocage des promotions de ce personnel, ainsi que sa classification dans une échelle inférieure, bien que d'autres postes du même secteur sont bien mieux cotés malgré l'équivalence dans les niveaux d'instruction. Par ailleurs, la coordination nationale des adjoints de l'éducation relève avec dépit, dans son communiqué, «les tentatives d'influence» tendant à détourner les adjoints de l'éducation vers d'autres syndicats. «Aujourd'hui, et après une longue lutte pour le recouvrement des droits de cette catégorie de personnel, longtemps marginalisée, voilà que des intrus font leur apparition sur la scène, tentant de récupérer la base et la faire adhérer dans les rangs d'un autre syndicat», s'insurge le coordinateur national, soulignant dans ce sillage que «les coups bas syndico-syndicalistes ne peuvent en aucune manière profiter aux travailleurs».