Le premier conseil de wilaya pour la nouvelle année 2010 a été présidé par le wali et consacré à passer en revue les derniers et ultimes aménagements dans le parachèvement des différentes opérations du développement local avant la clôture effective de l'exercice échu qui est prolongée exclusivement au 20 janvier 2010 par le ministère des Finances. Le chef de l'exécutif, qui est en phase avec tout le programme de développement en cours à travers ses visites quotidiennes et ses interventions sur le moindre détail, avait fait un tour d'horizon pour mieux situer les priorités à traiter. Le DLEP a été appelé à parachever les opérations liées aux constructions scolaires déjà homologuées pour l'exploitation et la Sonelgaz a été instruite de synchroniser ses actions utilement et contribuer sans délai à l'alimentation en énergie des équipements publics. Sur le secteur de la DJS, le wali s'est dit ulcéré par le phénomène manifeste de la sous-traitance des travaux qui semble s'imposer indûment dans la réalisation de la piscine de Bouchegouf, sans autorisation préalable du maître de l'ouvrage. Cette entorse grave à la réglementation dégénère en répercussions préjudiciables au crédit de l'institution étatique tout en grevant la réalisation du projet et en hypothéquant son devenir. Dans cette situation controversée et délétère, le climat de confiance se détériore et le délégué du gouvernement n'a d'autres moyens que de se démarquer de cet impair délictueux et en informer les structures tutélaires centrales. Aussi, dans le but d'aligner les consommations des crédits avec les bilans physiques réels qui relèveront le taux général des réalisations de l'exercice, les différentes directions techniques ont été invitées à accélérer le parachèvement de ces queues de chantiers qui s'accumulent dans la stérilité de la stagnation. Au volet des opérations d'amélioration urbaine, le ton de l'action doit être relevé sur l'ensemble des sites à travers la wilaya. En citant les travaux sur les sites de Hammam Debagh, le wali n'a pas hésité à dénoncer la complicité latente des entrepreneurs, des bureaux d'études, de l'APC et des usagers riverains qui, dans l'insouciance, ont transformé la ville touristique en un vaste chantier ouvert indéfiniment. La chef de daïra a été instruite de prendre en charge le sujet à travers l'animation d'un comité technique se réunissant périodiquement pour lever les contraintes et corriger l'orientation des réalisations tout en insufflant une empreinte qui traduit la vocation environnementale et touristique de cette agglomération. Tout en manifestant son insatisfaction sur les résultats de l'exercice échu, le wali a conclu par un appel à éveiller les consciences sur le bon sens: «On ne peut traduire une bonne administration du développement local dans l'anarchie. Gérer c'est prévoir: pour cela, il faut s'armer de patience et de perspicacité dans l'approche des résolutions à émettre. Il y a lieu aussi d'instaurer la rigueur dans la toile des contrôles et de suivi des actions tout en disposant d'une parfaite maîtrise dans le pilotage des opérations du service public avec l'exploitation optimum des potentialités et des moyens. Ceci devrait être votre credo pour l'année nouvelle, agissant en tant que commis de l'Etat, dans la probité, la légalité et la transparence.»