Plus de 1.000 commerçants ont été mis en demeure par l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) pour le règlement de leurs arriérés de loyers estimés à quelque 12 milliards de centimes, apprend-on de sources proches de l'office. Nos interlocuteurs affirment qu'un délai de 08 mois leur a été accordé pour s'acquitter de leurs dettes. Nos sources signalent, par ailleurs, que d'importantes dispositions ont été prises par l'OPGI pour la perception des arriérés de loyers des locataires qui ont atteint 50 milliards de centimes. Pour la bonne marche des opérations, l'Office a mis en place 14 bureaux chargés du suivi. Les mêmes interlocuteurs ont tenu à signaler que les dispositions prises l'année dernière ont donné des résultats importants. Concernant les locataires ayant procédé à des transformations ou des extensions illicites dans leurs habitations, les mêmes sources indiquent que 85 personnes font l'objet de poursuites judiciaires. L'OPGI avait déjà adressé plus de 12.000 mises en demeure, il y a plus d'une année, aux locataires «mauvais payeurs ». Les familles concernées par ces mises en demeure sont celles qui accumulent des arriérés de loyers durant plus de 06 mois et qui refusent de s'acquitter de leurs loyers. La décision de l'OPGI s'inscrit dans le cadre des mesures prises par l'Office pour récupérer les arriérés des loyers. Avant la mise en application de ces nouvelles mesures, l'OPGI avait lancé une opération de recensement des locataires qui accumulent des retards de paiement. Selon nos sources, l'OPGI a offert toutes les facilités aux familles qui font preuve de leur volonté de régler leurs dettes, en leur accordant un échéancier pour le paiement. L'opération de recensement des locataires a permis aux agents de l'OPGI de classer « les mauvais payeurs » par catégories, à savoir : ceux qui accumulent un retard de un à trois mois de créances impayées, ceux qui accumulent entre trois et six mois et enfin ceux dont les dettes dépassent les six mois. Des mesures ont été prises pour chaque catégorie. Pour les premières, des lettres de rappel avaient été adressées à tous les locataires les sommant de se rapprocher des différentes agences pour s'acquitter de leurs redevances. Pour la seconde, l'OPGI a mis sur pied des équipes de recouvrement dont la mission consiste à empêcher les locataires concernés à dépasser les six mois. Pour la dernière catégorie, une dernière mise en demeure leur a été adressée, avant l'intervention de l'huissier de justice et l'entame des procédures d'expulsion. Outre ces mesures, une liste des bénéficiaires de logements sociaux ayant procédé à la vente ou à la cession de leur logement a été arrêtée par l'Office en vue d'appliquer de nouvelles mesures visant à préserver les biens de l'Etat en interdisant les transactions par le biais de l'application des dispositions du décret exécutif 43/98. Le recensement de ces contrevenants permettra, selon nos sources, à débusquer tout bénéficiaire impliqué dans des affaires de cession et de sous location de logements socio-locatifs.