Talassa, d'un nom d'origine romaine signifiant mer' en latin, est une commune située au cœur du Dahra au pied du massif très boisé de l'Oued Roumane et à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest du chef-lieu de wilaya de Chlef. Plusieurs vestiges attestent de la présence romaine tels les tombeaux de Sidi Mohamed Ben Ziane, l'aqueduc d'Aghbal ou le palais de Boukirate qui, malheureusement, faute d'entretien ou de restauration, ont presque disparu. Cependant, si la commune a plusieurs siècles d'histoire, son développement de post-indépendance est à ses premiers balbutiements. Certes, il y a l'école, le centre de santé, la poste, la mairie et récemment un nouveau lycée qui évitent les déplacements des habitants vers Abou El-Hassan, mais le cadre de vie fait cruellement défaut. Pour y remédier, les autorités ont décidé d'agir pour sortir de l'ornière du sous-développement cette commune dans lequel elle est plongée depuis le dernier découpage administratif. Les habitants de cette petite bourgade, exclusivement rurale, vivent essentiellement de l'agriculture et de l'élevage. Pour rattraper le retard en matière de développement, le wali de Chlef a récemment annoncé qu'il a été consacré 2,7 milliards de centimes pour différents projets qui devront permettre d'améliorer le cadre de vie des citoyens. Parmi ces derniers, le wali citera la réfection de la chaussée, l'alimentation en eau potable, la construction des réservoirs d'eau et l'éclairage public.